Intelligence artificielle: Intel consacre un milliard de dollars dans des start-up

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Intel mobilise beaucoup de ressources financières et technologiques pour s’imposer dans l’intelligence artificielle « au stade de l’enfance ».

A l’instar des autres géants du numérique, Intel multiplie les investissements dans l’intelligence artificielle.

Son implication s’est déjà concrétisée à travers des opérations de croissance externe comme Mobileye (développement de technologies associée à la conduite autonome) acquis en mars pour 15,3 milliards de dollars ou Nervana Systems avec ses déclinaison de solutions tournées vers l’apprentissage automatique (machine learning) ou les réseaux neuronaux (deep learning) racheté en 2016 pour 400 millions de dollars.

« Nous avons également investi un milliard de dollars dans des start-up comme Mighty AI, Data Robot et Lumiata à travers Intel Capital [fonds  corporate, ndlr] et consacré un milliard de dollars dans des sociétés qui nous permettent d’avancer dans l’intelligence artificielle », évoque Brian Krzanich, CEO d’Intel dans une contribution officielle de la firme de Santa Clara.

Sans compter sur les combinaisons technologiques liées à la famille de processeurs Intel Xeon, les FGPA (composant réseau de portes programmables) et Intel Movidius (à l’origine du Movidius Neural Compute Stick, une unité de calcul embarqué dans un appareil au format USB).

« Chez Intel, nous avons une vue optimiste et pragmatique de l’impact de l’IA sur la société, les métiers, et la vie quotidienne. Elle va stimuler d’autres transformations profondes de l’industrie aux révolutions des PC », commente Brian Krzanich, qui évoque des bouleversements  à attendre dans l’industrie, la santé ou la recherche (climat, exploration spatiale, océanique…).

La firme technologique est également partenaire de nombreux projets AI comme Microsoft Brainwave, qui exploite des FGPA Stratix 10 d’une nouvelle gravure de 14 nm associés à la plateforme cloud Azure.

« L’intelligence artificielle demeure au stade de l’enfance et, comme sa sphère évolue, nous allons continuer à développer des approches de rupture dans les calculs informatiques qui supporte les charges d’exécution [workloads] complexes d’aujourd’hui et de demain »