La Bourse chute sur le pétrole européen et l’emploi US

La chute des réserves de pétrole de Royal Dutch Shell effraie l’Europe; les résultats de Carrefour déçoivent la France; les chiffres du chômage US inquiètent Wall Street; la Bourse repart à la baisse

Le marché boursier européen a été contrarié par l’annonce du groupe pétrolier

Royal Dutch Shell de la révision à la baisse de 20% de ses réserves d’hydrocarbures. Une annonce qui a fait l’effet d’une traînée de poudre sur l’ensemble des places boursières du vieux continent. En France, les résultats du groupe Carrefour sont venus se cumuler à l’effet pétrole. Bien que les chiffres du distributeur soient conformes aux attentes, le marché a sanctionné le titre à hauteur de sa déception, avec un recul de 5,60%. Dans ces conditions, à la Bourse de Paris, le CAC40 a reculé de 0,50% à 3.574,80 points, et enregistré un retrait de 0,61% sur la semaine. Après un début de séance marqué par une forte progression des indices, la Bourse de New York s’est brusquement repliée avec la publication de chiffres sur l’emploi jugés décevants. Le Dow Jones a reculé de 1,26% à 10.458,89 points, et le Nasdaq de 0,63% à 2.086,92 points, malgré les bonnes performances des technologiques cette semaine. Sur la semaine, le Dow Jones a terminé quasiment à l’étale avec +0,05%, tandis que le Nasdaq a reflété la bonne santé des technologiques avec une belle progression de +4,17%. La séance de ce lundi 12/01 risque d’être marquée par la prolongation des prises de bénéfices après les chiffres du chômage. Les Etats-Unis n’ont créé que 1.000 emplois nouveaux en décembre! Le chiffre annoncé par le département du travail a surpris le marché qui espérait un prolongement de l’envolée des mois précédents. Si le taux de chômage a reculé à 5,7%, nettement meilleurs que les 5,9% attendus par les économistes, le faible chiffre de décembre a corrigé l’optimisme jugé excessif des investisseurs. Alstom rebondit de 8,21% avec l’annonce de la cession de la majorité de ses activités Transmission et Distribution (T&D) à Areva pour 920 millions d’euros. Le groupe reste dans son calendrier de cession et son plan de restructuration.