La pub vue du ciel : une histoire de toit et… de moi

L’usage d’Internet éveille le fantasme de la publicité sur les toits. Des entrepreneurs se lancent

Avec Google Earth, l’internaute plane au-dessus des villes, et peut faire un rase-mottes au-dessus des toits, grâce aux photos prises par satellite. Les perspectives ouvertes par cette technologie, conjuguées à la curiosité insatiable des Internautes, ont fait germer des idées de nouveau business. Une sélection du quotidien italien

La repubblica.it de ce 16 avril. Hurlement du toit Ainsi, un américain, Colin Fitz-Gerald, propose la location de toits pour faire de la pub. Le site web de sa société, baptisée Roofshout (« hurlement du toit »), a attiré de nombreux curieux et suscité l’intérêt de Wired, le magazine. L’entrepreneur a encaissé 150 dollars pour sa première affaire. Un commencement… En Allemagne, LandArt Advertising, une agence de pub, propose la réalisation de messages publicitaires gigantesques, uniquement à base de produits naturels (dans des paysages de campagne, des champs, des prairies…). D’après le quotidien italien, le business de la pub en l’air serait le dernier sujet à la mode chez de nombreux bloggeurs. Qui auraient avantage à garder les pieds sur terre : car, les photos satellites ne sont pas renouvelées très souvent, et il est impossible de prévoir le toit sur lequel va choisir d' »atterrir » un internaute… Amoureux de toit Selon les notes d’un bloggeur, c’est un Roméo de San Francisco qui aurait trouvé l’usage le plus judicieux du toit de son immeuble. Il y a inscrit en lettres gigantesques « Veux-tu m’épouser ?« . A l’attention d’une Juliette bien identifiée, habitante du gratte-ciel voisin…