La publicité sur les e-mails? Ca repart, estime DoubleClick

A l’occasion de sa convention européenne, la firme spécialisée dans les services et analyses marketing d’Internet et du ‘rich media’ souligne que les indicateurs sont au vert.

Kevin Ryan est tout sourire: Les « marketeurs » ont compris les avantages de e-nwsletters ciblées En visite à Londres, le jeune d-g de DoubleClick -new-yorkais, diplômé de l’Insead, marié à une française, père de trois enfants- a constaté que l’éclatement de la bulle Internet est loin derrière nous. Les responsables commerciaux et du marketing ont considérablement ré-investi dans le « on-line ». Après les Etats-Unis, l’Europe confirme bien la tendance: le ‘smart marketing’ a retrouvé sa crédibilité.

Le chiffre d’affaires du 1er trimestre (au 31 mars) a progressé de 8 millions de dollars à 68 millions par rapport à 2003. Et la profitabilité s’annonce clairement au rendez-vous de l’exercice 2004. De nouvelles prestations en consulting La firme, spécialiste des outils du marketing en ligne et des analyses statistiques liées aux sites Web et à l’e-mailing, annonce le développement de nouveaux services en Europe. Pour l’essentiel, il s’agit de prestations de consulting. Sur les principaux pays de l’Union européenne, où DoubleClick compte 250 personnes environ (sur un effectif total de 1.300 salariés) des équipes de conseil sont mises en place. Elles vont notamment proposer une approche comparative (‘benchmarks’) sur l’efficacité de la communication via le Net. Pour DoubleClick, l’impact des e-mailings en particulier peut être considérablement optimisé, en respectant la dissociation entre « opt-in » et « opt-out » (les destinataires des messages sont demandeurs, ou non). Par ailleurs, Kevin Ryan a fait état de développements stratégiques dans des outils de recherche en ligne; l’un des objectifs est de proposer, à moyen terme, un gestionnaire d’appels d’offres en ligne. La société envisage des acquisitions mais sans a priori: elle entend conserver la maîtrise de ses développements stratégiques et techniques plutôt que d’investir en croissance externe. ( A suivre )