Le .com a soufflé ses 30 bougies

L’extension la plus connue des noms de domaine a démarré sa carrière le 15 mars 1985. Un anniversaire qui accompagne le développement du web avec l’arrivée de nouvelles extensions.

Le 15 mars 1985, un fabricant américain d’ordinateurs appelé Symbolics a déposé le premier nom de domaine en .com (Symbolics.com). Ce site est encore en activité (infographie animée sur l’histoire d’Internet) et a été racheté en 2009 par une société d’investissement, XF.com. C’était un temps où n’importe quel mot de plus de 4 lettres était encore disponible. Depuis l’histoire du .com a marqué l’évolution d’Internet (développement du commerce en ligne, des réseaux sociaux) avec aujourd’hui plus de 115 millions de noms de domaine enregistrés. Ils représentent 42% des adresses web dans le monde.

Un business florissant et un droit en construction

On se souvient également que le .com a poussé les entreprises à accélérer leur positionnement dans l’ère du numérique. Il a relevé sa partie sombre avec des affaires importantes en termes de cybersquatting. Le droit de l’Internet en a profité pour se structurer et s’étoffer. Il faut dire que le .com est devenu un marché avec des montants astronomiques pour acquérir certains noms de domaine. Insurance.com est le plus cher avec un rachat en 2010 pour 35,6 millions de dollars. En second, on trouve Vacationrentals.com acquis pour 35 millions de dollars (une somme pour éviter qu’Expedia ne dispose de cette URL a expliqué l’acheteur Brian Sharples, CEO de Homeaway). Pour finir le tiercé, on trouve PrivateJet.com récupéré en 2012 pour 30,1 millions de dollars.

Des extensions à profusion

Le .com a permis l’éclosion d’autres extensions y compris régionales comme le .fr pour la France ou le .eu pour l’Union européenne. Le développement et la prédominance du .com ont poussé l’ICANN à lancer une vaste opération d’ajout de nouvelles extensions de premier niveau, gTLD. Celles-ci atteignent des records pour s’en emparer. Google a mis ainsi 25 millions de dollars pour obtenir le .app. Il reste néanmoins des conflits sur d’autres extensions comme le .wine ou .vin. L’histoire du .com a donc encore de beaux jours devant lui.

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