Le monde de l’électronique embarquée plébiscite Linux

Linux monte en puissance dans le secteur de l’électronique embarquée. Un phénomène boosté par la forte progression d’Android au sein des projets.

Dans une étude à sortir portant sur le marché de l’électronique embarquée (“2013 Embedded Market Study”) EE Times fait le point sur les systèmes d’exploitation utilisés au sein des projets prévus par des entreprises situées pour l’essentiel en Amérique du Nord et en Europe.

Un OS basé sur un noyau Linux sera employé dans un projet sur deux. Voilà le fait marquant qui ressort de cette étude. De nombreux systèmes se partagent ici le marché :

  • Android : 16%
  • Ubuntu : 13%
  • Debian : 8%
  • Red Hat : 5%
  • Wind River : 4%
  • Angstrom : 4%

Nous notons la hausse sensible d’Android, qui gagne trois points en un an. À ce rythme, il dépassera en 2014 les offres Windows de Microsoft, lesquelles cumulent 19% de parts de marché, mais ne progressent pas.

Lors de notre entretien avec Wind River, en avril 2012 (voir « Wind River : “Android va bien au-delà de la téléphonie mobile” »), nous avions senti l’appétit des industriels pour Android et Linux. Nous notions alors qu’Android s’imposait de plus en plus dans les projets embarqués mettant en œuvre une interface utilisateur avancée.

Un sentiment renforcé lors de notre rencontre avec Genymobile en novembre 2012 (voir « Genymobile : Android, pour les pros »).

OS maison ou Linux maison ?

Il est à noter que 24% des projets utiliseront un OS maison.

Il est plus que probable qu’un grand nombre des sociétés optant pour cette approche utiliseront une base open source pour abaisser le coût de leurs solutions.

Le noyau Linux se cache donc peut-être aussi dans ces 24%, même si ce point n’est pas précisé dans l’étude d’EE Times.


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