Le nuage d’Amazon touché par la foudre

Amazon déploie des offres de type Cloud Computing. Baptisée Elastic Compute Cloud (EC2), elles n’en sont pas moins sujettes aux intempéries… bien réelles.

Amazon ne fait pas seulement de la vente en ligne. Si le portail américain souhaite communiquer sur sa solution « on the Cloud », c’est désormais chose faite certains de ses clients témoignent.

En effet, de nombreux clients ont perdu l’accès à certains de leurs serveurs, pendant plusieurs heures. La cause : « Un orage a endommagé une unité de distribution du courant. Bien que la plupart des serveurs n’aient pas été touchés, un certain nombre de baies ont subit une panne de courant« , explique la société.

Si l ‘interruption a duré 7 heures, elle est le signe que les solutions basées sur le Cloud Computing possèdent de risques dans leur système de fonctionnement. Pourtant récemment, des porte-paroles d’ Amazon, cités par nos confrères de Vnunet.fr, estimaient que « la meilleure façon d’illustrer l’ouverture et la flexibilité pour les clients, c’est celle que l’on fournit actuellement et que l’on délivre. »Le spécialiste américain de l’e-commerce assurait alors qu’il continuerait« à approfondir l’approche clientèle visant à leur assurer un maximum de flexibilité tout au long des discussions portant sur les normes« . Une approche que l’on qualifiera de confiante face aux risques éventuels d’une solution « On the Cloud ».

Amazon a donc dû rediriger les clients affectés à utiliser d’autres zones du nuage de serveurs. Le géant américain explique : « Nous confirmons que ce problème fut limité à la seule salle machine dans laquelle le problème de courant est survenu, et qu’un faible pourcentage des serveurs virtuels dans celle-ci furent concernés« .

Subsiste donc la question de la fiabilité du Cloud Computing. Certains des clients d’Amazon se seraient alors interrogés sur la qualité des installations d’Amazon et se sont plaint qu’un simple orage puisse faire tomber en panne le service. Des interrogations saines mais prévisibles puisque le principal risque du Cloud Computing réside dans le fait qu’il peut y avoir un doute quant à l’emplacement exact des serveurs, ces derniers pouvant être la proie d’événements par exemple météorologiques.

La panne Amazon rappelle donc celle de Google voilà un mois. Le moteur de recherche avait connu de tels ennuis.De Gmail aux fils d’actualités, une partie des utilisateurs de Google avaient alors été privés de ces services. Après l’épisode Google, puis désormais Amazon, la technologie « on the Cloud » semble se charger de lourdes critiques.