Le Samsung Galaxy S4 introduit la HD sur les écrans Amoled

En introduisant avec le Galaxy S4 la HD en haute densité sur écran Amoled, Samsung a franchit une avancée technologique. Mais reste bien isolé sur le marché des écrans pour terminaux mobiles.

À l’image du Samsung Galaxy 4, plus de 447 millions de smartphones et autres terminaux mobiles embarqueront, en 2017, un écran Amoled, selon IHS iSuppli. Contre 195 millions évalués pour 2013.

Malgré cette hausse en volume, la part des écrans Amoled de 4 pouces et plus sur le marché des terminaux mobiles n’évoluera que faiblement à 24,4% d’ici 4 ans contre 23% cette année. Une faible croissance en pourcentage qui se traduira néanmoins par un fort développement en volume tiré par le développement naturel du marché.

L’Amoled gagne en popularité

« En raison de leur utilisation dans des produits de renom tels que le Galaxy S4, les écrans Amoled de haute qualité gagnent en popularité et des parts au détriment des écrans à cristaux liquides (LCD), commente Vinita Jakhanwal, directrice des marchés mobiles, technologies et pays émergents chez IHS . Ces Amoled attractifs participent à la tendance des écrans larges et à haute résolution qui s’intensifient au sein des appareils mobiles. En introduisant, avec le S4, pour la première fois la haute définition (HD) sur Amoled dans les téléphones mobiles, Samsung continue de relever le profil de cette technologie d’affichage. »

Rappelons que la technologie de matrice active OLED (Active-Matrix Organic Light-Emitting Diode) apporte une meilleure résolution et une consommation réduite par rapport aux technologies à matrice passive. Un avantage qui se traduit cependant par un coût plus élevé. L’écran constitue d’ailleurs le composant le plus cher dans le coût de production du Galaxy S4.

L’Amoled isolé

Dans le cas du nouveau smartphone de Samsung, l’Amoled atteint une résolution de 1920 x 1080 points sur un écran de 5 pouces. Une résolution plus élevée que les 1280 x 720 points du S3, mais équivalente à celle du HTC One (4,8 pouces), du Sony Xperia Z (5 pouces), du LG Optimus G Pro (5,5 pouces), du ZTE Grand S (5 pouces) ou du Lenovo IdeaPhone K900 (5,5 pouces). Des terminaux pour la plupart présentés avant le S4. Mais à la différence qu’ils embarquent une technologie TFT-LCD et non Amoled. Autant dire que Samsung fait figure de martien sur le marché.

Et pour cause, le coréen est visiblement le seul à avoir réussi à résoudre les problèmes de performance d’affichage face à des densités supérieures à 300 points par pouce (PPP) indispensable pour assurer une bonne qualité dans ces hauts niveaux de résolution. Samsung a utilisé deux nouvelles technologies qui ont permis d’augmenter la luminosité des panneaux Amoled tout en améliorant la gestion de la lumière et la consommation. Avec, au final, une densité de 441 PPP.

Si le S4 a franchi une étape, « la durée de vie du matériel, l’équilibre des couleurs et l’offre limitée des fournisseurs doivent encore être résolus pour assurer une plus grande présence et une compétitivité accrue des écrans Oled sur le marché face aux écrans TFT-LCD LTPS (Low-Temperature Polysilicon) », note IHS. Ce qui expliquerait pourquoi, d’ici 2017, la technologie Amoled ne se sera toujours pas imposée majoritairement sur le marché des écrans mobiles.


En images : Le Samsung Galaxy S4 en images

Le Samsung Galaxy S4 en images

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Samsung Galaxy S4
Une coque en polycarbonate dans un format de 136.6 x 69.8 x 7.9 mm pour 130g