Les Etats-Unis constatent une hausse des attaques cyber

A en croire un rapport de l’US-CERT, le nombre d’attaques contre la Maison-Blanche aurait augmenté de 40% !

L’administration américaine serait-elle sous le feu des attaques cybernétiques ? C’est le point de vue de l ‘équipe de préparation aux situations d’urgence informatique (US Computer Emergency Readiness Team) plus connue sous le nom d’US-CERT.

Le quotidienUSA Today rapporte que cette hausse atteindrait 40% en 2008. A la loupe, ces attaques représentent pas moins de « 5

.488 incidents d’accès non autorisé au réseau ou d’installation de programmes malveillants en 2008, contre seulement 3.928 incidents de ce type en 2007 et 2.172 en 2006« .

Face à ce constat, Joel Brenner, le patron du contre-espionnage au bureau du Directeur du renseignement national donne son explication : « Les systèmes gouvernementaux sont constamment attaqués. Nous constatons une augmentation continue et considérable de l’activité cybercriminelle et d’espionnage« .

Dès lors, peu de raisons peuvent expliquer cette recrudescence. La majeure partie de ces attaques viseraient à contrôler ou voler des données sensibles par des logiciels malveillants présents par mégarde sur les réseaux des administrations.

Une fois encore, les services américains se rendent compte de la foultitude d ‘infrastructures à déployer aussi bien dans les services centraux que dans les administrations fédérales.

Ce compte-rendu est la conséquence d’un audit demandé par Barack H. Obama. Le président avait ordonné la semaine dernière un examen complet de la cybersécurité« pour mieux protéger les systèmes informatiques gouvernementaux« . Le rapport devant être rendu d’ici deux mois, cette annonce de l’US-CERT est donc un avant goût de ce que devrait être l’état de l’Art de la sécurité des infrastructures officielles américaines.

Afin de répondre à la menace d’attaques potentielles de puissances étrangères contre les réseaux informatiques du pays, le président démocrate lance une vaste réflexion sur les mesures de sécurité applicables au réseau. Un réexamen confié à Melissa Hathaway, une ancienne responsable des services de renseignement de l’administration Bush.

Obama avait déjà mis en garde contre le risque de « cyber-attaques », les jugeant aussi dangereuses que la menace nucléaire ou biologique. Taclant au passage les ennemis tels que la Chine et la Russie, des Etats reconnus pour abriter de nombreux cyber-pirates.