Les japonais sont férus du porte-monnaie électronique

L’empire du soleil levant est, on le sait, en avance de quelques années dans l’usage des technologies. Mais des modèles anciens, également connus en Europe, comme le porte-monnaie électronique, qui supprime toutes les petites pièces, s’est mieux adapté au Japon qu’en France

Lancé en 2001 avec EDY, le porte-monnaie électronique connaît au Japon une progression quasi explosive. Selon les chiffres des principaux opérateurs de ce type de services, un Japonais sur cinq possède déjà un porte-monnaie électronique et plus de

500.000 transactions sont enregistrées chaque jour. Il faut dire que les opérateurs se sont démenés pour imposer cet outil. Comme par exemple en introduisant le porte-monnaie électronique dans les téléphones portables grâce à une puce nommée « Felica », l’idée étant de rendre cet outil plus simple à utiliser et très pratique pour les utilisateurs les plus nomades. La société Bitwallet, gestionnaire du porte-monnaie électronique EDY (pour Euro-Dollar-Yen), affirme avoir émis 15,4 millions de cartes jusqu’au 1er février, dont 2,4 millions de cartes virtuelles directement intégrées dans une puce électronique de téléphones portables. Exemplaire, la compagnie ferroviaire de la région de Tokyo, JR East, a indiqué avoir délivré 10,9 millions de cartes de transport à puce Suica, également munies de la fonction porte-monnaie électronique. 30.000 boutiques au Japon acceptent ce mode de paiement. Près de 4.000 distributeurs automatiques de boissons ou cigarettes, appareils présents à tous les coins de rues au Japon, sont également compatibles avec le porte-monnaie électronique EDY. Rappelons que le fonctionnement du porte-monnaie électronique est simple, au moment de régler ses achats, l’utilisateur passe sa carte sur un terminal de paiement, et est débité automatiquement. Ce système repose sur une carte à puce sans contact lisible à une distance de 0 à 10 centimètres.