Les smartphones au secours de la mesure de la pollution atmosphérique

Des capteurs présents au sein de futurs smartphones seront en mesure de déterminer le niveau de pollution de l’air. Chaque terminal pourra alors se transformer en station de mesure portable.

Dans l’une de ses cinq prédictions technologiques, IBM annonçait que les citoyens de demain pourraient faire remonter des informations utiles au travers de leurs terminaux mobiles. Ceci afin d’anticiper certaines catastrophes.

Nous avions alors précisé que les capteurs présents au sein des terminaux mobiles permettraient également de fournir automatiquement de précieuses données. Preuve que Big Blue ne voit pas d’éléphants roses, The Bay Citizen rapporte que le West Oakland Environmental Indicators Project (EIP) se serait rapproché des Intel Labs dans le but de concevoir un capteur miniaturisé capable de mesurer le nombre de particules en suspension dans l’air.

L’EIP et les Intel Labs souhaitent pousser les constructeurs de smartphones à adopter cette puce. Grâce à elle, les utilisateurs de téléphones portables pourront connaitre le niveau de pollution de l’air à l’endroit où ils se trouvent. Une information utile, en particulier dans les grandes agglomérations.

Mieux, ils pourront (sur demande ou automatiquement) faire remonter leurs relevés auprès de personnes tierces (ainsi que d’autres éléments, comme la température ou la localisation du point de mesure), participant ainsi à la création d’une base de données très utile pour les scientifiques -ou les urbanistes – travaillant dans le domaine de l’environnement.