Les technologies IT moteur de l’évolution des méthodes de travail

tablettes entreprise

A l’échelle du globe, les nouvelles technologies ont redéfini les méthodes de travail et la conception que s’en font l’ensemble de leurs acteurs. Telles sont les conclusions de l’étude Evolving Workforce, lancée à l’initiative d’Intel et Dell.

Significatif à plus d’un titre, l’impact des nouvelles technologies sur les méthodes de travail contribue à redéfinir l’organisation des utilisateurs, salariés comme dirigeants d’entreprise et les équipes de DSI, maître d’oeuvre de cette réorganisation informatique.

Une tendance que confirme la dernière étude en date de TNS Global Research, menée à l’initiative du tandem Dell – Intel, dans le cadre du projet Evolving Workforce, lequel couvre 11 pays du globe. D’une enquête préliminaire ont résulté certaines tendances clés de l’évolution des conditions de travail, en termes de crowdsourcing (approvisionnement par les contributions extérieures), de mesure de productivité et d’innovation. A l’appui de témoignages recueillis auprès de 8 360 individus, ce deuxième volet centré sur l’utilisateur laisse transparaître autant de dissensions que de cohérences dans les aspirations des intéressés.

Inéluctable conséquence de l’omniprésence de l’IT à l’échelle du grand public et de la ‘consumérisation’ qui s’en est suivie, 48% des interrogés estiment disposer d’assez de recul pour se poser en qualité de force décisionnelle dans l’achat d’un ordinateur ou d’un terminal mobile. Seul le fossé générationnel semble contrarier cette autonomisation du salarié.

Des disparités techniques…

Hormis les questions sécuritaires qu’il soulève, le BYOD (Bring you Own Device) suscite un inévitable morcellement du paysage numérique d’entreprise. L’interopérabilité des plates-formes devient alors une préoccupation commune pour 69% des sondés. Tout particulièrement dans les PME où les pratiques semblent plus répandues.

Ces efforts relève d’une réelle nécessité, à l’heure où une large majorité de salariés (87% des ingénieurs notamment) reconnaît que l’IT lui rend de fiers services. En premier lieu, l’écosystème mobile (smartphones, tablettes, netbooks…), s’impose comme un auxiliaire empreint de flexibilité.

… et culturelles

Alors que la productivité se quantifie désormais en facteur capital plus qu’en temps, la conception du salarié nomade induit en effet une disponibilité théorique de tous les instants et l’optimisation consécutive des horaires de travail (et les débordements difficilement contournables sur la sphère privée). Un système « à l’américaine » qu’évoquent pour partie les 550 Français sollicités dans le cadre de cette enquête.

Ceux-ci ne sont toutefois guère que 28% à reconnaître la liberté que leur accorde leur entreprise en matière de flexibilité. La donne varie du simple au double sur les marchés émergents : 50% des Brésiliens répondent positivement à cette même question, pour 59% des Chinois. Aux antipodes, les Etats-Unis (29%) confirment cette logique géopolitique : les pays en voie de développement affichent une souplesse d’esprit prononcée vis-à-vis de la consumérisation.

 

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