Les vacances scolaires se passent en ‘Piratie’…

Dans sa dernière publication, le site Zone H met en exergue le rôle non négligeable des étudiants dans le piratage. En se basant sur un constat simple : les attaques augmentent pendant les vacances de nos chères têtes blondes

Il est loin le temps des vacances en toute simplicité, les djeun’s dans le coup préfèrent de loin le contact froid du clavier et de l’écran plasma aux « gentilles colonies de vacances ». Le stéréotype de l’enfant pirate développé dans le film « Hackers » serait donc une réalité ?

Difficile à croire, même s’il est vrai que la coïncidence est troublante. Le site Zone H qui s’affiche comme « le thermomètre de l’Internet » a en effet remarqué que les attaques contre les sites Internet gouvernementaux et les sites d’entreprises augmentent durant la période des vacances scolaires. Période où les lycéens passent beaucoup de temps devant leur ordinateur, révèle une étude d’une agence de surveillance de la Toile. Entre deux chewing-gums et une partie de « doom like », certains lycéens et étudiants s’amuseraient à attaquer les symboles du pouvoir, les entreprises, et même les particuliers. « De nombreux adolescents de 15 et 16 ans sont suffisamment mûrs pour avoir de fortes opinions politiques », a déclaré à Reuters Roberto Preatoni, fondateur de l’agence. Environ 400.000 attaques ont été répertoriées l’an dernier à travers le monde, soit une hausse de 36% par rapport à 2003, précise le rapport publié ce lundi 25 avril par Zone H. Les sites de l’armée américaine, victimes des opposants à la guerre en Irak, ceux des grandes entreprises et les sites gouvernementaux qui attirent les altermondialistes -tous constituent des cibles de choix. « Les outils nécessaires au piratage sont disponibles sur Internet et sont faciles à utiliser », a ajouté Preatoni. Une information qui laisse perplexe, tout le monde ne peut pas prétendre être un Emmanuel Goldstein. Zone H, le mercure du thermomètre, aurait-il une surchauffe ? Car les attaques les plus sévères de type Buffer Overflow ou Dos demandent un savoir-faire que peu d’adolescents détiennent en réalité.