Les villes préfèrent le wifi à la vidéo-surveillance

Selon Ruckus Wireless, une majorité de maires préfèrent déployer un Internet wifi gratuit qu’un réseau de vidéo-protection à leurs administrés. La fracture numérique a la vie longue.

Les élus aiment les nouvelles technologies. Et notamment Internet. Surtout pour leurs administrés. Pour s’en convaincre, le constructeur de solutions wifi Ruckus Wireless a profité du Salon des maires et des Collectivités locales (SMCL, qui s’est déroulé la semaine dernière à Paris) pour mener sa petite étude. Il en ressort que 65  % des maires de France estiment « très important » de proposer un réseau Internet sans-fil gratuit à leurs administrés.

Il s’agit évidemment d’une moyenne mais, selon Ruckus, le consensus demeure à l’échelle nationale sur les questions de l’accès à Internet et de la fracture numérique. « Les collectivités, mises à la diète, ne semblent donc pas disposées à réduire certains de leurs investissements numériques, bien au contraire », note le constructeur. Il est vrai que le wifi est une solution relativement simple et économique à mettre en place pour désenclaver les zones non desservies par le haut débit. Et des solutions comme celles de Gowex permettent de financer le déploiement des réseaux sans fils.

Les nouvelles technologies au services des villes

C’est aussi un moyen de supporter des transports de données, notamment dans le cadre de réseau de vidéo-protection. Sur le sujet, indépendamment des solutions technologiques qui s’offrent, la priorité des maires s’avèrent différentes selon les régions. Alors que 53  % des élus municipaux d’Ile-de-France considère comme « très important » le déploiement d’un réseau de vidéo-protection dans leur ville, ils sont moins de 34  % à partager cette vision en province. Et même « peu importante » pour 63  % des maires du Nord-Est du pays.

Au delà de l’image d’Internet, la technologie au service de la ville est également prioritaire. En Ile-de-France, 62  % des maires estiment ainsi « très importante » la possibilité de contrôler à distance l’éclairage et la température des bâtiments publics. Mais dans quatre cas sur cinq, les élus ont du mal à se départager pour savoir quel label, entre « Ville Internet » et « Ville fleurie », serait le plus bénéfique à l’image de la ville. Seul le Sud-Ouest a tranché (63  % des répondants) pour Ville Fleurie. L’un n’empêchant pourtant pas l’autre…

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