L’INPI livre 4,2 millions de documents en Open Data

Le site data.gouv.fr accueille aujourd’hui 4,2 millions de documents issus de l’INPI : 2,3 millions de marques, 1 million de brevets, 900 mille dessins et modèles.

L’INPI (Institut National de la Propriété Industrielle) vient de publier un très important lot de données en Open Data. 4,2 millions de titres de propriété sont ainsi mis à la disposition du public sur data.gouv.fr, soit une bonne partie de la base de 10,5 millions de titres de propriété présents sur le site inpi.fr.

Que retrouvons-nous dans cet ensemble ? 2,3 millions de marques, 1 million de brevets, 900 000 dessins et modèles et 45 000 décisions d’opposition. La réutilisation de ces données est gratuite, ce qui ouvre la voie à la création de services ou applications capables de les exploiter. L’INPI devra juste être cité comme source de ces informations.

Comprendre les enjeux de la propriété intellectuelle

Cette libération massive de données fait suite à l’ouverture de la Data Room de l’INPI en avril dernier. Cet espace se veut un lieu permettant de mieux comprendre les enjeux de la propriété intellectuelle.

Il s’est enrichi de plusieurs infographies relatives aux données stockées par l’INPI (5,7 millions de brevets, 3,7 millions de marques, 1,1 million de dessins et modèles) et aux actions menées par les douanes pour lutter contre la contrefaçon (1785 interventions en 2013, pour plus de 4,3 millions d’objets saisis).

« L’INPI travaille depuis de nombreuses années à la meilleure accessibilité possible de ses données. Au-delà de l’obligation légale, l’INPI a souhaité aller beaucoup plus loin avec sa Data Room pour faciliter l’utilisation de ses données et surtout bien (mieux) les comprendre, » explique Yves Lapierre, directeur général de l’INPI.

Sur le même thème :

Alcatel-Lucent va racheter sa propriété intellectuelle
IBM reste le moteur de la propriété intellectuelle avec 6180 brevets déposés en 2011 aux États-Unis
Mark Papermaster, CTO d’AMD : « Un moyen efficace d’utiliser notre propriété intellectuelle était nécessaire »