Linux : Fedora 17 livre ses avancées en matière de cloud, sécurité, programmation et desktop

Linux : Fedora 17 est de sortie… avec ses nouveautés

Encore un bon cru pour la nouvelle distribution Linux Fedora 17, qui intègre une foule d’avancées. Revue détaillée en six points.

3 – Sécurité

De multiples nouveautés sont présentes dans le secteur de la sécurité : utilisation de DNSSEC pour l’appel aux serveurs de noms de domaine (y compris depuis un poste de travail Fedora), fonctionnement de certains services avec un dossier /tmp privé, test de la qualité des mots de passe saisis…

Les applications pourront être virtualisées selon deux modes : lors de leur développement, en faisant appel à une librairie fournie avec l’OS ; ou via un outil en ligne de commande, qui permet de lancer une application dans un conteneur LXC ou une machine virtuelle pilotée par l’hyperviseur KVM. Une fonctionnalité moderne et pratique.

4 – Plate-forme

Les développeurs de Fedora ont levé la limite de 16 To par volume qui touchait le système de fichiers ext4. Elle est maintenant fixée à 100 To. Voilà qui devrait ravir les personnes ayant mis en place des systèmes Raid, pour lesquels la taille des partitions peut rapidement s’envoler. Notez que le système de fichiers Btrfs ne peut pas encore être utilisé lors de l’installation de l’OS (il est disponible une fois le système mis en place). Un problème qui sera corrigé avec Fedora 18.

L’émulateur Qemu (utilisé en général en conjonction avec KVM) est dorénavant livré en mouture 1.0. Il se montre capable de migrer des machines virtuelles à chaud, c’est-à-dire pendant leur fonctionnement.

Le système s’articule pour le reste autour d’un noyau Linux 3.3.4, l’ensemble des logiciels étant compilé avec le GCC 4.7.0. Deux versions qui apportent quelques améliorations, mais rien de révolutionnaire. Pour information, seuls des pilotes graphiques DRI2 sont dorénavant fournis. Certaines très anciennes cartes graphiques ne seront donc plus supportées.

La suite en page trois…