Linux : la Fedora 12 à la pointe de la technologie

La distribution Linux Fedora 12 met l’accent sur les performances, la virtualisation et la mobilité, tout en proposant un environnement de bureau impeccable. Une vraie réussite.

La sortie d’une nouvelle Fedora est toujours un événement. Pourquoi ? Ceci tient principalement au fait que cette distribution Linux open source est stable et moderne. Nous ne ferons pas le catalogue des paquets logiciels intégrés à cette nouvelle version, car l’ensemble est aussi récent que possible.

« Fedora cherche systématiquement à inclure dans ses nouvelles distributions les dernières fonctionnalités de pointe disponibles. Fedora 12 ne déroge pas à la règle avec son large panel de nouveautés et d’améliorations », explique Paul Frields, responsable du Projet Fedora chez Red Hat. « La communauté mondiale de nos contributeurs ne cesse de s’agrandir, avec une augmentation de près de 25 % des comptes Fedora depuis la sortie de Fedora 11. Nous en sommes également à plus de 2,3 millions d’installations de la Fedora 11 à ce jour, soit 20 % de plus qu’avec la version précédente. »

La Fedora 12 (nom de code Constantine) est disponible en moutures x86 32 bits et 64 bits, ainsi qu’en version PowerPC. Nous nous sommes penchés sur la version x86 64 bits. Ce choix est motivé par l’excellente intégration 32 bits / 64 bits qui permet d’installer aisément des binaires 32 bits sur la Fedora 64 bits.

Du neuf pour les utilisateurs

La procédure d’installation est simplifiée à l’extrême. Pour un environnement desktop, elle est de surcroît relativement rapide (environ 25 minutes sur notre machine de test). Dommage que certaines parties de l’outil d’installation ne soient pas traduites en français. L’environnement de travail GNOME propose, comme à l’accoutumée, un thème graphique particulièrement réussi : ni trop austère, ni trop flashy.

À l’usage, la Fedora 12 peut parfois sembler un peu lourde. Elle met ainsi près d’une minute à démarrer. Il faut dire que nombre de services tournent en tâche de fond : sécurité, optimisation des performances, etc. Cette relative lourdeur se récupère lors des tâches d’administration (exit les demandes de mot de passe récurrentes), ou lors d’une charge système élevée, une situation où l’OS montre tout son potentiel. Les utilisateurs de la mouture 32 bits apprécieront le changement d’architecture (de i586 à i686), qui permet de booster les performances de la distribution.

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