Météo France tempère les alertes de son apps mobile avec Antemeta

Météo France a choisi le Cloud d’Antemeta pour piloter et héberger son application mobile. Un défi pour un service très populaire.

Quand l’IT de Météo France part à la rencontre du Cloud, le tout forme une belle histoire. Elle a pour objet l’application mobile du spécialiste météorologique qui était traditionnellement développée et hébergée chez un seul prestataire, Orange en l’occurrence. Mais pour Daniel Dure, DSI de Météo France, « l’augmentation des revenus publicitaires sur l’application a imposé de se recentrer sur l’hébergement et le développement ». Et d’ajouter que « à la fin du contrat avec Orange, nous avons mené une consultation pour plusieurs types d’offres d’hébergement ». Il y avait également la volonté d’absorber les pics de charge en fonction d’épisodes climatiques exceptionnels comme des canicules, des tempêtes, des inondations, etc, sur une application mobile qui draine plusieurs millions de mobinautes chaque mois. Lors de ses évènements, l’app mobile peut générer des millions de notifications à un instant donné.

Dans cette négociation, la proposition d’Antemeta a tiré son épingle du jeu. Le spécialiste du stockage a proposé une offre sur mesure comprenant à la fois du conseil, de l’ingénierie et de l’hybridation. « Météo France avait besoin d’être capable de rebond sur plusieurs Cloud en cas de pic de trafic avec une demande de conseil et d’intégration au début du projet », avoue Frédéric Chaverot, responsable du projet Météo France chez Antemeta. Du côté de la DSI, « outre le fait que nous utilisions Antemeta pour le stockage, il y avait des convergences en matière de supervision réseau via Shinken facilitant un certain continuum pour l’adressage réseau ». Autre point positif, « le pedigree sécurité était important avec la norme ISO 27001, car nous avons des exigences CNIL importantes », assure Daniel Dure.

Rapatrier les données et des performances tenues

Sur la partie conseil et intégration, « le challenge a été de rapatrier les données captives de portail Orange pour permettre un nouveau développement. Autre élément, le transfert du hub de notification a nécessité de trouver une solution car le service sur Orange était un peu vieux. Finalement, nous avons trouvé une API dans Azure pour mener à bien à cette importation », constate Frédéric Chaverot.   Le délai pour mener à bien ce défi était relativement court. « Nous avons signé avec Antemeta le 3 septembre, le cluster a été livré le 3 octobre pour une mise en production le 13 novembre », souligne Daniel Dure. Qui ajoute que « le projet a mobilisé 3 personnes pendant 2 jours ». Le choix s’est porté sur un cluster ADC (Arcana Dynamic Cloud), une solution de Cloud automatisé et pilotable depuis un portail.

Les résultats sont au rendez-vous pour le dirigeant. « Load balancing, instance rapide, structure réseau sur mesure, les infrastructures ont du bon répondant et les équipes d’Antemeta sont agiles. » Des stress tests ont été réalisés sur le Cloud d’Antemeta. « Il devait être capable d’absorber des pics de 3000 requêtes par seconde ce qui représente à peu près 50% de charge temporaire en plus. » Un pari réussi en prenant en compte les obligations de disponibilité H24 et 7j/7.

Daniel Dure est satisfait. « L’hébergement nous coûte moins cher qu’avant avec une qualité de service supérieure. Il n’y a plus de problème de contrôle des livraisons (quand, comment, la synchronisation) ». Autre bénéfice, « cela a permis un apprentissage sur l’hybridation pour les équipes admin. Une dose de coaching est nécessaire avec une transfert de technologie ».  Enfin, le DSI regarde l’avenir. « Nous travaillons avec Antemeta sur la possibilité d’héberger sur le Cloud des données clients pour qu’elles soient au plus près des données météorologiques. »

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