Microsoft cherche à créer des idées

Face à la concurrence de plus en plus active des géants du Web comme Google et Yahoo, le géant américain des logiciels accentue ses efforts en terme de recherche et développement

Rester leader ! Tel est le mot d’ordre de la stratégie de Microsoft qui s’évertue à trouver de nouveaux axes de croissance. Il faut dire que depuis deux ans, la firme de Redmond voit se rapprocher les menaces.

Il n’est donc pas étonnant que le groupe mise désormais sur l’innovation pour se sortir de ce mauvais virage. Maintenant, Microsoft doit sortir de sa léthargie. Interrogé par le quotidien « La Tribune » , Rick Rashid, le responsable de Microsoft Research confirme cette tendance stratégique :« Nous devons maintenir notre avantage industriel en proposant des usages innovants. Alors que la plupart de nos concurrents bâtissent leurs succès sur des technologies éprouvées. » Depuis l’inauguration de son premier centre de recherche en 1991 Microsoft multiplie les ouvertures. Et aujourd’hui MSR dispose de six laboratoires de recherche et dépense pas moins de 7 milliards de dollars par an en R&D. Et comme le souligne le quotidien économique dans ses colonnes 25.000 personnes travaillent sur ce que sera l’informatique de demain. Pour rendre la stratégie de R&D encore plus efficace, Microsoft organise deux fois par an des festivals de l’innovation technologique, ces « Tech Fests » permettent aux différentes équipes de partager leur savoir-faire. « Nous menons actuellement 55 projets. Nous travaillons essentiellement sur les systèmes d’exploitation, les outils logiciels, la reconnaissance vocale, le traitement d’images , l’interface homme-machine, le traitement des données médicales ou encore les ordinateurs quantiques » précise au quotidien Rick Rashid. Plutôt que de multiplier le nombre de centres de recherche, Microsoft a décidé de favoriser les partenariats, notamment avec les universités. Il faut ainsi noter qu’après l’Italie et l’Espagne, la France va démarrer un partenariat avec Microsoft via l’Inria (Institut National de Recherche en informatique et en automatique) en janvier 2006.