Mobile : des revenus de 1000 milliards de dollars en 2013 ?

A cette date, on comptera 5,3 milliards d’abonnés dans le monde, prévoit Informa Telecoms & Media

Opérateurs et fabricants s’inquiètent, l’année 2009 sera difficile et les pour la première fois, les ventes de combinés pourraient baisser. Mais à plus long terme, certains observateurs restent très optimistes, tablant notamment sur l’essor continu des pays émergents.

Ainsi, Informa Telecoms & Media estime que les revenus globaux et mondiaux de la téléphonie mobile atteindront 1 trillard de dollars (1000 milliards) en 2013 contre 769 milliards de dollars en 2007. A cette date, le marché comptera 5,3 milliards d’abonnés.

Malgré la crise, l’institut d’études estime qu’entre la fin 2007 et la fin 2013, la taille du marché aura progressé de 56%. Et de rappeler qu’il a fallu 20 ans pour passer la barre des 3 milliards d’abonnés mais seulement six ans pour ajouter 2 milliards de clients supplémentaires.

Les marchés émergents feront toujours office de locomotive. 78% de la croissance du nombre d’utilisateurs sera issue des marchés asiatiques, africains et sud-américains, estime Informa. Les marchés matures (Amérique du Nord et Europe de l’Ouest) ne représenteront que 8% de la croissance, saturation oblige.

En 2013, la pénétration mondiale du mobile atteindra 75%, certains pays comme la Roumanie, la Russie, l’Italie ou encore la Grèce seront bien au-dessus de la barre des 150%.

La voix continuera à générer la part la plus importante des revenus des opérateurs même si part aura tendance à décliner à partir de 2010. Le pic sera atteint en Europe en 2009 estime Informa.

Dans le même temps, le trafic data va monter en puissance permettant aux opérateurs de compenser la baisse des revenus liés à la voix. A condition de proposer des forfaits attractifs. Le data devrait générer dans le monde un chiffre d’affaires de 347 milliards de dollars en 2013 contre 148 milliards en 2007.

Cette croissance sera étroitement liée à l’essor des réseaux haut débit mobile (3G+). Si cette technologie représente seulement 1,2% des abonnements dans le monde en 2007, sa part atteindra 23% en 2013.

Autant de promesses rassurantes pour les opérateurs et les équipementiers qui aujourd’hui broient du noir.