Mobiles UMTS: un preneur pour la 4è licence ?

Le régulateur lance une consultation qui représente la dernière occasion pour
un acteur intéressé…

La France comptera-t-elle un quatrième opérateur 3G (UMTS) ? L’Arcep, le régulateur des trélécoms a lancé ce jeudi une consultation publique afin d’attribuer la dernière licence disponible. Une licence qui ne semble pas soulever l’enthousiasme…

Il faut dire que son prix élevé: 619 millions d’euros plus 1% prélevé sur le chiffre d’affaires généré par la 3G), et la situation du marché, refroidissent les ardeurs des industriels. Par ailleurs, l’obligation de couvrir 20% de la population en quelques années est également une contrainte très lourde. La 3G coûte très cher: les 60 opérateurs européens qui se sont lancés dans la 3G ont globalement dépensé 200 milliards d’euros.

L’Arcep veut donc vérifier qu’il existe ‘encore’ une demande et donne donc une dernière chance au marché. « Il est nécessaire d’interroger les acteurs sur leur intérêt pour la quatrième licence 3G encore disponible. C’est l’objet du second volet de la consultation, qui représente la dernière occasion pour un acteur intéressé de se porter candidat à l’obtention de la quatrième licence 3G avec le même lot de fréquences que celui dont disposent les trois opérateurs déjà autorisés pour le déploiement d’un réseau 3G « , peut-on lire dans un communiqué.

Les prétendants ont jusqu’au 17 novembre pour se manifester. Selon les rumeurs, le groupe Bolloré, désormais présent dans le WiMax pourrait se positionner.

Mais si personne ne se porte acquéreur, Orange et SFR pourront réutiliser les fréquences qui leur sont attribuées dans les bandes 900 et 1800 MHz pour leurs réseaux mobiles de troisième génération.