Musique en ligne : le nouveau Deezer arrive

C’est la 3è mouture du site d’écoute de musique en ligne Deezer. Une interface censée plus ergonomique devrait le différencier face à une rude concurrence

Le site d’écoute en ligne devrait proposer dans les heures à venir une toute nouvelle version. Un troisième changement de tête qui doit accueillir une nouveau lecteur plus gros, une liste des sorties des nouveaux albums mais aussi une webradio associée à chaque artiste.

Le site promet d’avoir ainsi améliorer la pratique avec notamment la possibilité d’intégrer dans un seul dossier tous les albums sélectionnés mais aussi les webradios. De même la messagerie devrait connaître quelques améliorations.

Voilà pour les innovations pratiques, côté mobilité la société éditrice promet la compatibilité du site avec d’autres appareils que les traditionnels iPhone (malgré une optimisation parfois très décriée) et Blackberry. Ainsi, Deezer devrait être compatible avec certains appareils de Samsung, Sony et ceux basés sur Google Android.

Toujours est-il que la bataille entre les différents modèles de mise à disposition de musique en ligne fait rage. Signe que le modèle gratuit n’apparaît pas viable à long terme, les dirigeants de Deezer tentaient un virage en janvier dernier en insérant des publicités entre les morceaux. Depuis sa création en 2007, le site lancé par Daniel Marhely et Jonathan Benassaya a réussi à rassembler les internautes autour d’un concept simple : écouter de la musique gratuite depuis son ordinateur.

De même, Deezer a pu signer des accords avec nombre de géants de l’industrie du disque tels que Sony BMG, Universal ou encore Warner afin de « légaliser » ses contenus que le site estime à 4 millions de titres.

De son côté, le site Beezik, propose de télécharger des morceaux (en Wma et Mp3) en offrant en téléchargement légal plus de 2 millions de titres (chez Universal Music, EMI Music, Naïve). Mais pour obtenir les titres, les internautes doivent consentir à regarder des spots publicitaires de 10 à 15 secondes.

Enfin Spotify, différent car devant être installé et non simplement consultable sur un navigateur a choisi les encarts publicitair es (de plus en plus récurrents) entre les morceaux.

Demeure une opposition de principe entre ces sites et les plates-formes de téléchargement légales. La musique gratuite comme support publicitaire, Deezer, Jiwah et autres plates-formes de diffusion en streaming y avait déjà pensé. Beezik avait mis la barre un cran au dessus. Cette fois, les plates-formes de diffusion payantes, qui peinent à trouver leurs clients, risquent bel et bien d’y laisser leur peau.