MySpace va supprimer 30% de ses salariés aux Etats-Unis

MySpace se cherche une nouvelle jeunesse pour réagir à la concurrence accrue sur le Web 2.0.

Tremblement de terre dans l’univers du Web 2.0. News Corp vient d’annoncer son intention de supprimer environ 30 % de la masse salariale de MySpace aux Etats-Unis. Ce qui ferait passer l’entreprise de 1420 salariés à 1000 environ. Les information sur l’avenir des équipes étrangères n’ont pas été détaillées.

Selon Owen Van Natta, le récent directeur général et ex-directeur des opérations de Facebook), justifie la mesure par un besoin de retrouver une certaine souplesse opérationnelle pour optimiser l’efficacité qui a fait le succès du site de réseau social. L’arrivée de Facebook (et ses 200 millions d’utilisateurs revendiqués) et du très médiatique Twitter, notamment, ont considérablement accru la concurrence sur le marché des plates-formes de réseautage et, donc, l’accès aux revenus publicitaires.

Au-delà du régime salarial qui permettrait de retrouver la souplesse d’une start-up, l’objectif de l’opération vise donc à réduire les coûts de fonctionnement de l’entreprise. D’autant qu’une partie des revenus publicitaires proviennent d’un accord passé avec Google. Accord qui expirera en juillet 2010 et qui pourrait ne pas être reconduit si le site n’apporte pas la preuve de sa visibilité massive sur le web. Rupert Murdoch, patron de News Corp, avait racheté MySpace en 2005 pour 580 millions de dollars.