Neuf Cegetel et SFR ouvrent leurs premiers sites WiMax

10 zones en Ile-de-France, mal couvertes par l’ADSL, profiteront de ce
déploiement

Le WiMax français passe la deuxième. Après quelques déploiements locaux, sous l’impulsion des collectivités, SFR et Neuf Cegetel sont les premiers à exploiter les licences régionales attribuées en juillet dernier.

Au sein de la société SHD (la Société du Haut Débit), les deux opérateurs annoncent le déploiement de ses 10 premiers sites en Ile-de-France.

Ces derniers sont répartis sur les quatre départements de la grande couronne de l’Ile-de-France (Yvelines, Seine-et-Marne, Essonne et Val d’Oise). Ils couvriront EPONE ; AUVERNAUX-AUXONNETTE ; MERY SUR OISE ; BELLOY EN FRANCE ; LE THILLAY ; SOIGNOLLES EN BRIE ; MOISSY CRAMAYEL ; BRIE COMTE ROBERT ; MITRY MORY et TRAPPES.

Il s’agit ici d’offrir le haut débit dans des villes et villages peu ou mal couverts par l’ADSL notamment grâce à la haute couverture du WiMax, technologie sans fil dédiée notamment à cette problématique. Et on a beau être à quelques dizaines kilomètres de Paris, les zones blanches ou grises sont encore très nombreuses.

SHD annonce que le déploiement se déroulera progressivement pour atteindre 443 sites d’ici 6 ans. On comptera 306 sites en région Ile-de-France et 137 sites en région Provence Alpes Côte d’Azur où SHD peut également opérer grâce à une seconde licence.

SHD ne donne néanmoins pas de date précise de l’ouverture commerciale de ces réseaux de boucle locale radio. L’entreprise commune explique qu’elle proposera sur le marché des offres de gros permettant des offres de détail pour le grand public et les entreprises.

On peut alors se demander si Neuf Cegetel ou SFR (qui va devenir fournisseur d’accès Internet en 2007) seront clients de SHD…

Rappelons que Bolloré Télécom (entreprise commune composée du groupe Bolloré et de Hub Télécom) ont obtenu la deuxième licence francilienne. Ses ambitions seront bientôt connues.

Iliad (Free) de son côté possède la seule licence nationale de WiMax. Le trublion de l’Internet mise sur le nomadisme, deuxième application possible de cette technologie. Objectif : permettre à ses abonnés de téléphoner ou de surfer à haut débit dans des zones couvertes, principalement dans les grandes villes. Le calendrier n’a pas été précisé.