Nortel, Qualcomm et Orange testent une 3G ‘étendue’, alternative au DSL

Cette technologie sans-fil pourrait permettre de connecter à haut débit des régions exclues de l’ADSL. Elle se pose en alternative du WiMax

On le sait, les accès ADSL sont encore loin de couvrir tout le territoire, notamment dans les zones rurales. Les alternatives sont pourtant nombreuses: ReADSL, Wi-Fi, WiMax, satellite, CPL… Aujourd’hui, Nortel, Oranage et Qualcomm en annoncent une nouvelle basée sur l’UMTS et le HSDPA, deux technologies sans fil destinées aux communications mobiles.

Les trois partenaires ont donc réussi des appels UMTS et HSDPA sur la bande de fréquence de 900 Mhz, qui permet de fournir des services sans fil a large bande comme la télévision sans fil, la vidéo a la demande, la visiophonie et des services à un débit s’approchant de celui d une ligne DSL dans les régions rurales. Dans un communiqué commun, les groupes soulignent que l’UMTS sur la bande de fréquence 900 Mhz est une « façon économique de fournir une couverture sans fil haut débit sur l’ensemble du pays. Il atteint une reduction de 60% des sites cellulaires nécessaire pour servir les régions rurales et fournit une qualité de service optimisée dans les régions urbaines en améliorant la pénétration des murs des édifices de 25% ». « L’UMTS sur la bande 900 Mhz est une solution complémentaire aux services 3G existants qui permettront à Orange d’offrir un accès Internet sans fil haut débit en France, autant dans les régions rurales que dans les villes », déclare Vivek Badrinath, Vice-President Directeur en charge des Produits, de la Technologie et de l’Innovation du Groupe Orange. Techniquement, les appels de catégorie HSDPA, utilisent la modulation d’amplitude en quadrature (QAM). Ils ont atteint un taux de transfert de données de 3,6 Mb/s. Ils ont été réalisés avec l’infrastructure commerciale de Nortel, les combines sans fil reposant sur la solution chipset Mobile Station ModemTM MSM6280TM de Qualcomm, et la bande 900 Mhz d’Orange. Nortel, Qualcomm et Orange prévoient de faire la démonstration publique de cette technologie à l’occasion du congres mondial du 3GSM à Barcelone en février. Cette solution pourrait donc réduire la fracture numérique. Encore faut-il améliorer la couverture de l’UMTS en France qui ne dépasse encore 60% du territoire.