Nouvelles spéculations sur Atos… venant de Capgemini

La SSII Atos Origin aurait été de nouveau approchée par sa concurrente
Capgemini

De nouvelles rumeurs de presse, qui prennent source dans La Lettre de l’Expansion, affirment que la SSII Atos Origin aurait été approchée par sa concurrente Capgemini.

La spéculation a alimenté le marché, sans que pour autant les investisseurs ne prennent position, ce n’est pas la première fois qu’une telle rumeur circule et qu’une offre sur Atos échoue?

Concernant les deux protagonistes, un tel rapprochement a du sens. Atos cherche à se vendre, il a même mandaté en mars dernier les banques d’affaires Rothschild et Goldman Sachs, très officiellement pour « évaluer des options stratégiques« .

Une démarche qui a abouti à trois offres de fonds, auxquelles le groupe a mis fin en mai, les estimant insuffisantes.

De son côté, Cap pourrait chercher à atteindre une véritable dimension européenne, et pour cela envisage une croissance externe. Il pourrait trouver une réponse à ses attentes chez Atos, à la fois pour étoffer ses implantations, mais également étendre son offre.

La Lettre de l’Expansion évoque d’ailleurs un mandat donné par Capgemini à BNP Paribas pour étudier une éventuelle offre de reprise d’Atos.

Le retour de Capgemini…

Ce n’est pas la première fois que Cap est évoqué parmi les repreneurs potentiels d’Atos. En avril dernier, le groupe avait déjà ouvert des discussions, mais à l’époque Atos avait indiqué qu’il préférait l’option des fonds d’investissements à celle d’un acteur du marché.

De plus, Bernard Bourigeaud, le président du directoire d’Atos, a indiqué lors de l’assemblée générale du 23 mai dernier que Cap n’était intéressé que par certaines parties de son concurrent. Une option confirmée par Cap, qui se donne comme priorités le BPO (Business Process Outsourcing) et les Etats-Unis.

Aujourd’hui, Capgemini s’est refusé à commenter la rumeur. Mais il a indiqué qu’il reste « en veille sur le marché« , mais ne pas souhaiter passer par une nouvelle phase de restructuration?

Reste qu’une question pèse sur cette opération : en admettant que Cap cherche à se porter acquéreur d’Atros, comment va-t-il financer l’opération ? Acquérir certaines parties d’Atos répond à une double logique industrielle et économique, mais si le groupe veut acquérir le tout, il lui faudra probablement s’adosser à un fonds.

Autant dire que les spéculations restent ouvertes !