Orange et Sagem se veulent éco-responsables

Les deux entités signent un partenariat destinés à fabriquer une série de produits à l’impact environnemental réduit

En-vi-ron-ne-ment. Plus qu’un vocable à la mode pour les entreprises, ce mot influe sur leur manière de produire. Le nouveau partenariat stratégique signé entre Orange et Sagem illustre la volonté des entreprises de se montrer un peu plus éco-responsables.

La coopération entre les deux groupes prend en fait un tour plus officiel. « Nous avions déjà commencé à faire des efforts sur la livebox, notamment en terme de consommation« , tient-on à préciser chez Sagem.

La charte signé entre les deux partenaires prévoit que le fabricant fournisse à la filiale de France Télécom des téléphones fixes, des livebox et décodeurs TV dont l’impact sur l’environnement serait réduit. Conception, consommation électrique, matériaux utilisés, transport et recyclage sont autant d’éléments qui devraient être repensés et leur impact sur la nature minimisé. Les choses ne devraient néanmoins pas se faire tout de suite.

« Pour l’instant, il n’y a aucune date précise. Nous sommes en phase de R&D, nous indique un porte-parole de Sagem. « Les premiers produits devraient être disponibles en 2008« .

Dans les laboratoires de Sagem, plusieurs « nouveaux matériaux sont en conception « . Chez le constructeur, on évoque même des « matériaux biologiques » qui pourraient entrer dans la composition des nouveaux équipements.

« C’est en effet grâce à la prise en compte des préoccupations environnementales dès la conception d’un nouveau produit ou service jusqu’à son exploitation et son recyclage que nous pourrons renforcer la confiance que nous accordent nos clients« , précise Georges Penalver, directeur exécutif Marketing Stratégique Groupe et Orange Labs.

Le partenariat avec Sagem n’est qu’un début. Orange s’appuiera sur les résultats de cette collaboration pour prolonger sa volonté d' »éco-conception » avec ses autres partenaires industriels. Une initiative salutaire.

Rappelons toutefois qu’une des origines de ce réflexe environnemental des entreprises n’est autre que Bruxelles. Une directive européenne votée en 2002 impose aux entreprises la récupération et le recyclage des déchets d’équipement électriques et électroniques (DEEE). Une seconde directive votée en 2003 réglemente l’utilisation de certaines substances dangereuses (plomb, mercure,etc.) dans la fabrication des équipements électriques et électroniques.