Ostv, Risq, Condor… relèvent de « grands défis du numérique »

Bercy a dévoilé les cinq premiers projets de R&D présélectionnés dans le cadre des « grands défis du numérique ». Pour la vague 2 , les pré-propositions doivent être déposées avant le 31 mai 2016.

Axelle Lemaire, secrétaire d’État au numérique, a dévoilé lundi 11 avril, depuis les locaux de l’Inria, organisme public de recherche en informatique, les projets de R&D présélectionnés de la première vague de l’appel à projets « grands défis du numérique ». Appel lancé en septembre 2015 dans le cadre du programme d’investissements d’avenir (PIA 2) opéré par Bpifrance pour le compte de l’État.

Les cinq projets de la première vague

Dans les trois domaines couverts par cet appel – la numérisation du réel, l’économie de la donnée et l’économie de la confiance (la sécurité) – les cinq projets ci-dessous vont bénéficier d’un financement partiel (un taux d’aide est appliqué à l’assiette des dépenses éligibles pour chaque projet) :

. OSTV : projet d’équipementier télécom alternatif, à dominante Open Source, piloté par Amarisoft.
. ARMS : projet de réalité augmentée pour services de maintenance piloté par Laster Technologies.
. CONDOR : projet de réseaux optimisés pour un bloc opératoire piloté par l’IRT B<>Com
. RISQ : rassemblement de l’industrie française pour la sécurité post-quantique piloté par Secure-IC.
. SPOGEM : génération intelligente d’énergie pour centres de données piloté par New Generation SR.

Des retombées industrielles à moyen terme

L’appel à projets « grands défis du numérique » est ouvert « en continu », et les dossiers déposés sont relevés deux fois par an. À la suite de la première vague, une deuxième est donc lancée. Les pré-propositions de consortia réunissant entreprises et centres de recherche basés en France, sont à déposer en ligne sur la plateforme de dépôt de Bpifrance, et ce au plus tard le 31 mai 2016 à 12h00.

Chaque projet présenté doit durer de 24 à 36 mois, pour un investissement de l’ordre de 5 à 10 millions d’euros (dépenses éligibles). « Les projets doivent avoir des retombées industrielles à court-moyen terme et permettre aux acteurs français du numérique de répondre aux grands défis de demain, dans un contexte de compétition mondiale renforcée », a rappelé Bercy.

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