Passe difficile pour Ubi Soft

Le deuxième éditeur européen de jeux-vidéos annonce une chute de son résultat opérationnel 2003-2004

Retards et succès mitigés de certains titres ont fortement pesé sur les résultats du français Ubi Soft, deuxième éditeur européen de jeux-vidéos.

Le groupe fait état d’un résultat opérationnel avant amortissement de survaleurs de 1,5 million d’euros, contre 31,6 millions un an plus tôt, une baisse justifiée par la société par « une accélération des amortissements et dépréciations de 49 millions d’euros ». Le résultat net après amortissement des survaleurs est quant à lui ressorti en perte de 9 millions d’euros, contre un bénéfice de 4,9 millions un an plus tôt, sur un chiffre d’affaires en hausse de 12% à 508,4 millions d’euros. Dans un marché difficile (Titus vient d’être placé en redressement judiciaire, voir notre article), Ubi Soft a dû reporter le lancement de son jeu « Splinter Cell : Pandora Tomorrow » sur PlayStation 2 et GameCube, qui devait initialement être mis sur le marché en mars. Par ailleurs, « Beyond Good and Evil » et « XIII » (pourtant très réussi) n’ont pas eu le succès escompté. Néanmoins, le groupe table sur une progression à deux chiffres de son chiffre d’affaires 2004-05 et sur un résultat opérationnel compris entre 40 et 45 millions d’euros, grâce aux ventes de ses nouveaux titres « Far Cry Instinct » ou « Brother in Arms ».