PerfKit : un kit de tests pour évaluer la performance des Cloud

Google publie un kit de tests permettant d’évaluer les performances de différents Cloud. Et de les comparer pour différentes applications.

Quelles sont les performances applicatives réelles des Cloud ? Pour répondre à cette question, que ne suffit pas à trancher la batterie de caractéristiques techniques que publient les prestataires, Google publie un kit de tests de performances en Open Source dédié à l’informatique en nuages.

Un stress-test pour Cassandra (bases de données), un modèle MapReduce pour Hadoop (calcul distribué), SysBench pour les OS Linux : voilà quelques-uns des outils fédérés par Google au sein de son PerfKit Benchmarker.

Conçu pour mesurer les performances d’applications déployées dans le Cloud, ce framework est publié sous licence ASLv2 et hébergé sur GitHub. Amené à évoluer grâce aux contributions de la communauté, il doit permettre – en plus de délivrer des métriques standard – d’évaluer le temps nécessaire pour rendre disponibles une grande variété de ressources.

Une trentaine de chercheurs, d’analystes, de fournisseurs de solutions Cloud et de sociétés high-tech (ARM, Broadcom, Canonical, Cisco, Intel, Microsoft, Qualcomm, Rackspace, Red Hat…) ont fourni à Google des données permettant de consolider PerfKit Benchmarker et de le positionner comme un comparateur, expliquent nos confrères de ITespresso.

Le Cloud de Google par défaut

Les benchmarks fonctionnent via des outils en lignes de commande procurés par les trois principaux fournisseurs de Cloud (Amazon, Google et Microsoft), permettant de comparer les offres des uns et des autres. Ils initialisent une machine virtuelle, installent automatiquement les logiciels et les exécutent sans intervention de l’utilisateur, sauf dans quelques cas (installation manuelle pour CoreMark, validation de termes et conditions pour EEMBC, présence nécessaire de Java pour certains outils…).

Par défaut, l’analyse se déroule sur Google Cloud Platform ; pour réaliser les tests sur Microsoft Azure ou Amazon Web Services, il faut entrer le paramètre –cloud suivi de la valeur adéquate.

Les résultats peuvent être visualisés avec PerfKit Explorer, qui inclut plusieurs modèles de tableaux de bord fournis avec quelques données pour permettre de se former à l’outil sans avoir à en collecter.

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