Planet-Work emmène l’hébergement vers le 'cloud'

La solution proposée ici est intéressante, car elle mêle des techniques classiques au ‘cloud computing’

Lorsque nous parlons d’hébergement en mode cloud computing, nous pensons immédiatement à Amazon EC2, véritable porte-drapeau de l’architecture as a service (AAAS).

Toutefois, ce type d’offre nécessite une vaste infrastructure, hors de portée des hébergeurs classiques. Planet-Work propose aujourd’hui une solution hybride qui reprend plusieurs caractéristiques issues du cloud computing, afin de gagner en flexibilité.

L’offre d’hébergement de la compagnie se base sur une architecture moderne : des serveurs virtualisés fonctionnant sur des machines x86 de Sun Microsystems. « Nous comptons adopter les futures solutions Xeon 5500 de Sun, lesquelles seront particulièrement bien adaptées à la virtualisation », déclare Frédéric Vanniere, directeur technique de Planet-Work. La plate-forme logicielle est basée sur la Debian et Xen. Toutefois, la partie stockage est prise en charge par OpenSolaris, qui anime des solutions Open Storage de Sun mixant des volumes Flash et des disques classiques.

Les solutions virtualisées sur des serveurs puissants et la désolidarisation de la partie stockage ont actuellement le vend en poupe chez les hébergeurs, car cette approche permet de réduire le nombre de baies nécessaires et – incidemment – de réduire la consommation électrique du parc de serveurs.

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L’offre cloud prend ici la forme d’une option, appliquée à une solution virtualisée standard. Lorsqu’elle est active, des outils surveillent la charge des serveurs. En cas de pic, des serveurs esclaves viennent en renfort. Ces mini machines virtuelles accèdent aux mêmes fichiers que le serveur principal, mais se concentrent sur des tâches précises, par exemple MySQL ou Apache. Elles permettent donc d’assurer la montée en charge du serveur principal.

D’autres caractéristiques issues du cloud computing sont également intégrées à cette offre : « nos librairies d’accès aux données sont compatibles avec Amazon EC2 », précise ainsi Frédéric Vanniere.