Plus de 40% des grandes entreprises françaises envisagent de changer d’opérateur télécoms

Mais la mobilité ne semble pas être une priorité

Avec l’émergence des nouvelles offres de communications IP, les grandes entreprises sont de plus en plus enclins à revoir leurs contrats télécoms voire à changer de fournisseur.

C’est le principal enseignement du dernier baromètre Accenture réalisé pour les Echos. Selon cette enquête menée auprès d’une cinquantaine de décideurs issus des 1.000 plus grandes entreprises françaises, 42% des sociétés interrogées seraient sur le point de changer de prestataire.

« Les prestataires les plus enclins à être remplacés sont ceux dont une partie des revenus se sont ‘commodotisés’, c’est-à-dire la téléphonie mobile, le fixe et l’international », observe l’auteur du baromètre. La VoIP et la mise en place de PABX font aussi partie des chantiers « les plus concurrentiels » .

La révision à la baisse des coûts est évidemment un des arguments les plus important pour changer. Mais la qualité du réseau et la garantie de service sont des motivations tout aussi importantes.

Il faut donc s’attendre à de nombreux appels d’offres en 2007, prévoit le baromètre. Accenture préconise que les opérateurs proposent « une segmentation habile, une finalisation de leurs offres plus rigoureuse, un alignement de leurs canaux de vente et un sens tactique de la promotion prix « .

Enfin, contrairement à de récentes enquêtes plaçant la mobilité au coeur des priorités des entreprises, l’étude montre que 50% des décideurs n’a pas prévu ou ne se prononce pas sur le déploiement de flottes 3G. Deux sur trois sont dubitatifs pour le lancement d’applications métiers. De quoi refroidir les ardeurs des opérateurs mobiles qui misent beaucoup sur l’adoption rapide du bureau mobile.