Quand les ordinateurs portables jouent aux sismographes

Le QCN permet de détecter les tremblements de terre, et d’en mesurer les conséquences, avec plus de précision et plus rapidement. Un réseau auquel peut se joindre toute personne possédant un ordinateur portable.

The Economist (via Proxima Mobile) nous apprend qu’une équipe de l’université de Stanford (aux États-Unis) a mis au point une application qui permet de transformer les ordinateurs portables en sismographes. Celle-ci est au cœur du réseau de surveillance Quake-Catcher Network (QCN).

L’application du QCN exploite les capteurs de chute présents dans les disques durs des ordinateurs portables. Elle exploite de plus la puissance inutilisée des machines pour former une grille de calcul partagé disposant d’une large puissance de traitement. Certes, ce projet n’est pas nouveau (l’article de The Economist date de 2008), mais les événements actuels le remettent sur le devant de la scène.

Un problème existe toutefois : comment déterminer si les vibrations mesurées par un ordinateur sont liées à tremblement de terre ou à un mouvement affectant la machine (déplacement du PC, utilisation dans les transports en commun, etc.) ? En fait, ces ‘faux positifs’ sont rapidement écartés, puisque leurs données ne sont pas confirmées par les autres machines du réseau.

Pour que les données relevées par le QCN soient fiables, il convient toutefois que le maillage de machines participant à ce programme soit le plus serré possible. L’équipe œuvrant autour de ce projet pourra toutefois compter sur d’autres dispositifs pour étoffer le nombre de participants. Pour les ordinateurs de bureau, elle propose ainsi des capteurs USB à 49 dollars. De plus, les smartphones forment un ensemble encore inexploité de terminaux pourvus d’accéléromètres.