Rumeur : vers une IPO à 2 milliards de dollars pour Violin ?

Le grand maitre des baies de stockage Flash frappe encore. Trois banques prépareraient l’entrée en bourse de Violin Memory.

Nous avions rencontré cette start-up sur la Silicon Valley et elle nous avait impressionnés (lire « Violin Memory : des baies mémoires flash pour changer le visage de l’industrie »).

Don Basile, CEO de Violin Memory
Don Basile, CEO de Violin Memory

Impressionnante par sa capacité à aligner 32 To de mémoire MLC et de traiter jusqu’à 1 million d’IOPS pour un débit de 4 Go/s sur une baie de stockage Flash. Impressionnant également son cluster de 10 baies Violin qui affiche jusqu’à 10 millions d’IOPS et un débit de 40 Go/s.

Impressionnant également son CEO, Don Basile, qui fut un temps CEO de Fusion-IO, une autre start-up que nous avions rencontrée avant que la gloire et l’IPO ne l’emporte (1,5 milliard de dollars levés !). Au delà de la technologie déployée, qui aujourd’hui a trouvé ses – encore petits ! – concurrents (le dernier en date « Ce rack est un SSD de 44 To ! »), Don Basile a su séduire des géants comme IBM ou HP qui ont intégré les baies Violin dans leur catalogue. Ou encore SAP qui y trouve une base puissante pour sa solution HANA in-memory, voire VMware qui n’a pas manqué de s’inviter avec vSphere sur les baies Violin.

Mais le plus impressionnant chez Violin Memory et surtout son patron, c’est certainement sa capacité à lever 186 millions de dollars auprès de fonds d’investissements ! Parmi eux d’ailleurs figure SAP… On imagine la pression qui doit peser sur les épaules de Don Basile. L’IPO (entrée en Bourse) s’impose en sortie.

Violin vers l’IPO

Selon Bloomberg, citant deux sources confidentielles, Violin Memory aurait désigné trois banques – JPMorgan Chase, Deutsche Bank et Bank America Corp – afin de mener à bien son IPO. Une opération qui pourrait être menée avant la fin de l’année, et qui devrait permettre de lever 2 milliards de dollars.

Si l’opération est en cours, rappelons que la loi américaine autorise les entreprises qui réalisent un chiffre d’affaires inférieur à 1 milliard de dollars à conserver la confidentialité de l’opération trois semaines après le dépôts des documents auprès de la SEC (US Securities and Exchange Commission), le gendarme de Wall Street.