SaaS et applications dans le cloud : entre accélération et maturité

Des freins demeurent

Markess a interrogé les organisations qui n’ont pas encore fait le pas du SaaS sur ce qui les freine dans leur décision. Force est de constater que les résultats ne changent pas d’une année sur l’autre.

Les freins portent tout d’abord sur les risques liés à l’hébergement des données hors de l’entreprise et aux risques de sécurité et de confidentialité des données. Suivent les difficultés à intégrer dans le SI et dans les applications existants, la non maîtrise de la réversibilité. Et puis tout simplement le fait que pour ces organisations soit le sujet n’est pas prioritaire, soit elles n’en éprouvent pas le besoin.

Comment faire pour inverser la situation ? L’étude révèle que pour ces sceptiques plusieurs points à améliorer demeurent : l’évolutivité, l’intégration à l’existant, l’adaptation aux besoins, l’analytique, la réduction et la visibilité des coûts. Sans surprise, ce sont les mêmes qui font la satisfaction des utilisateurs. Il y a encore du chemin à faire…

Se prémunir des risques

Markess a ensuite interrogé les décideurs sur les principales approches qu’ils ont déployées pour se prémunir des risques. La mise en place de pilotes avec des tests sur la population ciblée, la consultation des recommandations de la CNIL et la réalisation de maquettes (POC) viennent en tête des réponses. Suivent la définition d’une politique d’authentification, les bonne pratiques en rapport à ITIL, l’étude de cas clients, la mise en place d’une métrologie de suivi des indicateurs de SLA.

Les garanties contractuelles figurent également dans le ‘scope’ d’attention des décideurs, avec les clauses liées à la sécurité, sauvegarde, confidentialité, sécurité physique, intégrité des données, propriété des données, protection du réseau ; à l’engagement de service, fonctionnement des applications, temps de réponse incident, définitions de pénalités ; à l’évolutivité, gestion de la réversibilité, portabilité des données, contractualisation des durées de conservation des données, suivi des coûts.

Enfin les critères de choix des prestataires portent sur leur pérennité, la réversibilité des données, leur capacité à intégrer leur solution au SI, la sécurité des accès, la confidentialité des données, la disponibilité des applications, les temps d’accès et de réponse, la maîtrise fonctionnelle, la justification d’un ROI, la localisation des données, les niveaux de services, etc.

En conclusion, Markess se veut optimiste sur le SaaS. 67 % des décideurs ont indiqué que leur budget consacré au SaaS sera en augmentation jusqu’en 2014, dont 27 % en hausse de plus de 10 %.

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