Télégrammes : SAP investit dans l’IoT, Loi Numérique adoptée, Europol inquiet des ransomware

Pas besoin de prévoir une expédition sur Mars, les deux pieds sur la terre suffisent pour lire les télégrammes du soir

SAP investit massivement dans l’IoT. L’éditeur allemand entend être un acteur important de l’Internet des objets. A cette fin, il a décidé de porter son investissement dans ce domaine à 2,2 milliards de dollars dans les 5 prochaines années. Un montant pour développer de nouveaux services et réaliser des opérations de croissance externe. SAP a annoncé dans la foulée le rachat de la firme italienne Plat.One et d’une société norvégienne, Fedem Technology. La première propose une plateforme pour la création, le déploiement et la gestion de services IoT. SAP prévoit d’intégrer les fonctionnalités de Plat.One au sein de Hana Cloud Platform. La seconde acquisition délivre des solutions analytiques pour l’IoT. Concrètement, SAP va se servir de cette analyse en créant à partir des capteurs et des flux de données des objets connectés, des avatars virtuels de bâtiments ou de machines industrielles. Cette représentation donnera un état des lieux visuel des assets IoT de l’entreprise.

Projet de loi numérique définitivement adopté. Il restait encore un vote au Sénat et c’est chose faite. Le texte porté par Axelle Lemaire, qui a gagné récemment le portefeuille de l’innovation, avait fait fait l’objet d’un accord entre députés et sénateurs fin juin sur une version de compromis en commission mixte paritaire (CMP). La ministre s’est félicitée de ce vote, par contre la présidente de la commission de l’éducation, de la culture et de la communication, Catherine Morin-Desailly (UDI-UC), a évoqué « un texte avec quelques avancées mais aussi de grandes faiblesses, dues à un manque d’audace et d’ambition ». Cette loi valide un plus grand recours à l’Open Data, des pouvoirs de sanction de la CNIL accrus, consécration du droit à l’oubli, etc.

Europol avertit sur les ransomware. L’agence des polices européennes indique que les rançongiciels sont devenus la menace numéro un. Leur nombre a explosé avec de plus en plus de variantes. Le modus operandi est le même, chiffrement des données de l’utilisateur, paiement d’une rançon en bitcoin et délivrance d’une clé de déchiffrement. Mais Europol s’inquiète, « les cryptoware vont étendre leur surface d’attaque » et d’annoncer quelques pistes comme les télévisions connectées ou les smartphones et les serveurs personnels. Actuellement les campagnes de ransomware visent surtout les entreprises et des secteurs cibles comme la santé (hôpitaux, clinique) et l’éducation.