SGI consolide sa position sur le marché des supercalculateurs

Avec l’acquisition de Linux Networx, SGI passe de la quatrième à la troisième position au classement des 500 ordinateurs les plus puissants de la planète

La compagnie californienne SGI conforte sa position sur le marché des supercalculateurs, au travers du rachat de la société Linux Networx, spécialisée dans la mise en place de clusters à haute disponibilité fonctionnant sous Linux. Le montant de cette opération n’a pas été précisé.

Selon les chiffres du dernier classement TOP500 de novembre 2007 – référençant les ordinateurs les plus rapides du monde -, SGI passerait en troisième position (31 machines) devant Dell (24). Cray demeure en retrait, avec seulement 14 supercalculateurs.

SGI ne compte pas s’arrêter en si bon chemin. Son CEO, Bo Ewald affirme ainsi qu’il s’agit « de la première opération d’une série d’acquisitions qui permettront de nous aider à étoffer notre offre, en terme de service et de logiciels, à destination des clusters« .

Avec une part de 6,2% de la liste TOP500, SGI reste toutefois loin derrière HP, en seconde position avec 33,2% de parts de marché soit 166 supercalculateurs, et IBM, en première position avec 46,4% de parts de marché soit 232 machines. Le nombre de systèmes installés n’est cependant pas le seul critère à prendre en compte.

Ainsi, dans le domaine de la puissance totale développée par les supercalculateurs de la liste TOP500, SGI et Linux Networx offrent un pourcentage assez flatteur : 8,9% (Rmax) / 7,3% (Rpeak), contre 23,9% (Rmax) / 25,7% (Rpeak) pour HP et 45% (Rmax) / 47,4% (Rpeak) pour l’impérial IBM.