Quelles sont les sociétés à vendre dans la Silicon Valley ?

Adobe, Pegasystems, Marketo… 14 entreprises cotées intéressaient Salesforce au printemps, selon des e-mails piratés à l’un de ses administrateurs : l’ancien secrétaire d’État américain Colin Powell.

L’examen régulier du marché effectué par de grands groupes américains permet de savoir quelles sociétés pourraient les intéresser. La liste des acquisitions envisagées en mai dernier par Salesforce est impressionnante, même si Twitter n’y figure pas. Cette liste est le fruit du piratage des courriels de Colin Powell, ancien secrétaire d’État américain et actuel membre du conseil d’administration de Salesforce, que le site de hacktivistes autoproclamés DCLeaks a publié le mois dernier, rapporte le Wall Street Journal.

Adobe, Pegasystems, Box…

Cette liste de 14 entreprises cotées en bourse témoigne des ambitions élevées du spécialiste des solutions d’entreprise en mode Cloud. Il va jusqu’à intégrer Adobe, qui a une capitalisation boursière plus élevée que lui, dans sa liste. Cette dernière permet aussi de se faire une idée des sociétés qui ne seraient pas opposées à accueillir un acquéreur potentiel, pour peu qu’il ait les poches bien pleines. Qlik et Marketo sont ainsi considérées « en jeu » dans le document issu de Salesforce et datant de mai dernier. Depuis, le premier a d’ailleurs été repris par le fonds Thoma Bravo. En revanche, des sociétés comme Box et Zendesk semblent écarter tout rapprochement : « le Pdg n’est pas intéressé », est-il écrit dans le document dérobé à Colin Powell.

Parmi les autres cibles potentielles de Salesforce figurent Pegasystems et LinkedIn, le réseau professionnel que Microsoft a annoncé acquérir en juin pour 26,2 milliards (une opération jugée anti-concurrentielle par Salesforce). Et d’autres grands noms, à savoir : Workday, ServiceNow, NeSuite, Tableau, Veeva et HubSpot… Sans oublier Demandware.

C’est justement Demandware que l’entreprise dirigée par Marc Benioff a annoncé racheter en juin. Une opération à 2,8 milliards de dollars. Plus tôt ce mois-ci, Salesforce a dit ne plus être intéressé par Twitter, qui d’ailleurs ne figure pas dans le « top 14 » issu des mails de Colin Powell.

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