Solaris 10 10/09 met l’accent sur la virtualisation… et les performances

Avec Solaris 10 10/09, Sun améliore les fonctions de virtualisation de son OS et ajoute un support de la mémoire Flash à ZFS.

L’arrivée de Solaris 10 10/09 rassurera les utilisateurs de ce système UNIX. La compagnie a largement retravaillé son offre de virtualisation.

Des outils spécifiques permettront ainsi de transformer aisément des serveurs Solaris 8 ou 9 en machines virtuelles pouvant fonctionner dans des conteneurs de Solaris 10. Cette nouvelle version de l’OS propose également une architecture qui simplifie le déploiement massif de correctifs sur les instances virtualisées de Solaris. De plus, les installations de paquets SVR4 seront plus rapides. L’installation d’un OS (ou sa mise à jour) pourra ainsi se montrer jusqu’à quatre fois plus courte que précédemment.

Le système de fichiers ZFS a également été mis à jour. Il pourra utiliser des modules de mémoire Flash en tant qu’accélérateurs. Cette approche est bien plus efficace que celle consistant à remplacer des disques durs classiques par des SSD (Solid State Drive). De fait, ZFS les utilise ici comme de la mémoire cache, en séparant au besoin les modules en fonction de leur usage : la mémoire SLC (Single-Level Cell, rapide en écriture, résistante, mais onéreuse) pourra faire office d’accélérateur en écriture alors que la MLC (Multi-Level Cell, rapide en lecture, économique, mais à la durée de vie faible en cas de fréquentes écritures) sera idéale pour les opérations massives de lecture.

La version 64 bits de Solaris pourra aussi démarrer sur des disques ZFS de 2 To, la limite étant précédemment fixée à 1 To. Enfin, l’OS a été adapté aux derniers processeurs des mondes SPARC (dont l’avenir reste assuré a priori) et x86. Les fonctions de virtualisation et d’économie d’énergie des Xeon 5500 sont – par exemple – mieux exploitées. Plus de détails sur l’ensemble de ces mises à jour se trouvent ici, le système pouvant être téléchargé à partir de cette page web.

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