Start-up star de la virtualisation, Nutanix lève 101 millions de dollars

Spécialisé dans les appliances pour infrastructures virtualisées, la société californienne Nutanix lève 101 millions de dollars, notamment auprès de SAP Ventures. Son approche basée sur une gestion simplifiée des VM, en rapprochant stockage et calcul dans une appliance unique, suscite l’intérêt.

La start-up californienne Nutanix, spécialisée dans les appliances pour infrastructures virtualisées, lève 101 millions de dollars. Fondée en 2009 par Dheeraj Pandey, un ancien d’Aster Data et d’Oracle, la société en est à sa quatrième levée de fonds. Ce round a été emmené par Riverwood Capital et SAP Ventures, le fonds du premier éditeur européen. Au total, la société de San Jose a réuni 172 millions de dollars.

Présente depuis le printemps 2013 dans l’Hexagone, via une implantation dirigée par Sammy Zoghlami (ex-Computacenter et ex-responsable des ventes de Cisco UCS), Nutanix propose une approche originale des infrastructures virtualisées VMware, HyperV et KVM. Une approche basée sur la convergence du calcul et du stockage au sein de machines maison, disposées en clusters et gérées par une surcouche logicielle conçue par la start-up.

Taillé pour le Big Data et le VDI

« Le gros avantage de cette solution réside dans la suppression du SAN, expliquait Christophe Campet, ingénieur avant-vente chez l’hébergeur Claranet, dans nos colonnes en septembre dernier. Avec les plates-formes virtualisées, le principal goulet d’étranglement réside dans le stockage. Si on agrège x plates-formes virtualisées sur un SAN, on va rapidement être confronté à des problèmes de performances. Sans parler des effets de seuil en termes d’investissement quand on doit ajouter une baie. Avec Nutanix, la première marche est plus facile à franchir. »

Les clusters Nutanix sont taillés pour au moins trois typologies de projets : la construction de Cloud privé, le Big Data (gestion d’environnements Hadoop notamment) ou encore la virtualisation de postes de travail (VDI). L’armée américaine utilise ainsi les boîtiers de la start-up pour gérer 13 000 postes de travail.


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