Symantec dresse un état des lieux des datacenters

L’éditeurprône une efficacité maximale des centres de données

Il est de plus en plus souvent demandé aux responsables informatiques d’obtenir une efficacité maximale de leurs centres de données pour un minimum d’investissement. Le ralentissement d’activité actuel représente une excellente opportunité de faire un peu de rangement, estime l’éditeur de solutions de sécurité Symantec.

Selon son deuxième rapport State of the Data Centre Report (disponible en PDF) qui recouvre les informations obtenues auprès de 1600 grandes entreprises de 21 pays, les gestionnaires des centres de données sont toujours coincés entre la demande constante de meilleures performances et le besoin de réduire les coûts.

Bien que les problèmes de gestion des ressources humaines constituent un souci majeur pour les entreprises en 2008, la liste des responsabilités incombant au gestionnaire informatique reste toujours aussi longue.

Les applications continuent de croître en nombre et en complexité, les serveurs et les systèmes de stockage demeurent sous-utilisés et les plans de reprise d’activité après sinistre ne sont toujours pas complets.

« Cette étude confirme ce que nous avons constaté sur le terrain », déclare Rob Soderbery, en qualité de senior vice president de la division Storage and Availability Management de Symantec.« Motivée par un retour rapide à l’investissement,l’attention s’est tournée vers des initiatives qui mènent à une réduction immédiate des coûts, plutôt que des programmes à plus long terme. Le stockage est au centre de ces initiatives, la demande en capacité continuant à augmenter, malgré les défis économiques », ajoute-t-il.

Dur, dur de trouver du personnel informatique qualifié

Les trois quarts des sociétés évaluées s’attendaient à une hausse de la demande des utilisateurs, et à rencontrer des difficultés « importantes » ou « plus importantes » pour y satisfaire.

Dans le même temps, la réduction des coûts a également été, de loin, l’objectif le plus fréquemment mentionné. La gestion du personnel demeure un problème critique. D’après cette étude, 36% des entreprises interrogées déclarent être en sous-effectif, et 43% déclarent que la recherche de candidats qualifiés est un problème « important » ou « énorme ».

De nombreuses sociétés tentent de le résoudre en formant le personnel existant. La formation est perçue comme stratégique par 68% des entreprises ayant répondu, et 78% de ces entreprises s’attendent à ce que les budgets de formation augmentent ou restent au même niveau ces deux prochaines années.

Autre enjeu tout aussi important : les centres de données n’ont toujours pas de système de reprise d’activité en cas de sinistres. Seulement 35% des entreprises ayant répondu que leurs dispositifs mis en place sont « au-dessus de la moyenne », 27% pensent que ces plans ont « besoin d’améliorations » et 9% ont admis que leurs plans sont « informels » ou « non documentés ».

Guy Bunker, en qualité de chief scientist chez Symantec, a indiqué à Vnunet.com que bien que le contexte soit difficile,« il offre une excellente opportunité aux départements informatiques de ranger leurs affaires ». Il estime que les sociétés peuvent profiter de cette période pour implémenter des changements comme l’adoption de la virtualisation, la sous-traitance de certaines tâches informatiques (services de messagerie électronique, de sécurité et de sauvegarde), l’utilisation de certaines applications en mode Saas (Software as a service) et la suppression ou l’optimisation de certains équipements et logiciels inutiles.

Les data centers sous un pression croissante

Ces mesures peuvent, non seulement, réduire les coûts et améliorer l’efficacité, mais aussi contribuer à simplifier la gestion de toute la division informatique, estime Guy Bunker. Ce qui pourrait éviter quelques maux de tête aux gestionnaires des centres de données.

D’autres entreprises du secteur ont fait les mêmes découvertes que Symantec. « Il n’est pas surprenant pour les centres de données de se retrouver sous une pression croissante. Le défi consistant à faire plus de choses avec moins de ressources est une constante pour la plupart des sociétés », déclare Peter Stroud, directeur général du VAR britannique Panacea Services.

« Heureusement pour les gestionnaires informatiques et le directeur financier, les pôles IT sont mieux équipé que la plupart des autres services pour atteindre les objectifs de réduction des coûts. Nous avons constaté un décollage significatif des technologies de virtualisation des serveurs et du stockage, qui peuvent rendre les sociétés plus souples et productives, tout en réduisant les coûts », précise-t-il

Guy Bunker conclut qu’il est satisfait de constater que le département informatique a une« importance fondamentale pour l’entreprise », et prévient que de sous-investir n’est « pas une option ». « Les gestionnaires vont avoir une année difficile, mais peuvent atteindre leurs objectifs s’ils se focalisent sur trois secteurs clés : l’automatisation des tâches routinières, formations transverses du personnel informatique, ainsi que la virtualisation et la consolidation de serveurs. »

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