Symantec introduit le nouveau 'cluster' pour datacenter

Vincent Videlaine, directeur avant-vente Alliances et Stratégie chez Symantec France, explique le positionnement de sa nouvelle offre VCS One

Symantec annonce VCS One (Veritas Cluster Server) et du clustering pour les datacenters. Comment est née l’offre Symantec pour ce type de client ?

Depuis le rachat de Veritas en 2004 [NDLR : rachat -fusion en 2004 pour 13,5 milliards de dollars, par échange d’actions], Symantec a enrichi son offre de nombreuses technologies liées au datacenter. Notre objectif, c’est de proposer des “commodities” pour les datacenters dans plusieurs domaines : les volumes logiques et systèmes de fichiers (virtualisation et stockage avec Storage Foundation), la protection du SI (sauvegarde et restauration avec NetBackup ou Backup Exec), les clusters avec VCS depuis 10ans et, plus généralement, la reprise après incident autant pour le matériel que pour le logiciel (continuité de service).

Qu’apporte VCS One par rapport à VCS, dont le succès semble perdurer ?

VCS One constitue une évolution de VCS sur laquelle nous travaillons depuis 4 ans dans le cadre du projet Next Generation Cluster. Il intègre la prise en compte des problématiques rencontrées par nos clients VCS.

Et voici les quatre principales:

– la rigidité liée aux interfaces de communication entre les machines monopolise des ressources et limite les possibilités d’intervention;

– la complexité applicative provenant des divers composants d’une même application qui sont souvent hébergés sur divers systèmes d’exploitation, ne permet pas toujours de stopper et de relancer proprement l’ensemble, ou même une partie seulement;

– la virtualisation se répand et le ‘cluster’ doit pouvoir orchestrer l’ensemble en prenant en compte les diverses machines virtuelles (VM). Le cluster VCS orchestre justement le déploiement et le fonctionnement des VM des quatre éditeurs majeurs du marché;

– enfin, un besoin de souplesse croissant pour faciliter la consolidation des serveurs et des ressources.

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Et comment VCS One répond-il concrètement à ces problématiques ?

Avec VCS One, l’architecture devient client/serveur apportant donc plus de souplesse, en se basant sur un ensemble de règles et de configuration (Policy Master). Et ce, jusqu’à 250 machines sur un même ‘cluster’, avec redondance du Policy Master, bien entendu. En outre, il gère efficacement les applications distribuées sur systèmes hétérogènes, avec possibilité de relance automatique d’un seul élément, voire le provisionnement à la volée d’une machine virtuelle.

L’utilisateur gère d’ailleurs un système de priorité de paramétrage des applications, critiques ou non. VCS One sait démarrer, arrêter ou redémarrer seul un ou plusieurs composants d’une application, quels que soient les environnements impliqués. Enfin, il y a quatre ans, nous avons commencé par travailler sur l’équilibrage de charge.

VCS One ne remplace pas forcément VCS. Il s’adresse plutôt à de grandes entreprises et aux datacenters, et plus généralement aux clients qui doivent gérer d’importantes infrastructures (multicomposants, avec machines virtuelles, etc.).

Comment vous positionnez-vous face aux nouveaux entrants du ‘clustering’ sous Linux en ‘open source’ ou comme RedHat ?

Veritas a toujours été connue comme “la Suisse du stockage”. Nous poursuivons notre stratégie de neutralité qui nous différencie des solutions de ‘clustering Linux’, RedHat et même commerciales. Nous proposons ainsi nos technologies sous plus de 6 technologies de systèmes d’exploitation et pour les quatre technologies de virtualisation majeures du marché. Aujourd’hui, la banalisation des infrastructures IT semble donner raison à notre choix de neutralité. Par ailleurs, nous assurions un support de très haut niveau sur ces offres, car le clustering est non seulement une technologie complexe, mais aussi au cœur de la disponibilité et de la continuité de service des SI. Un atout majeur pour la survie des entreprises et donc aussi un enjeu stratégique économique.