Symantec pose ses piliers stratégiques

Etre plus présent dans la prévention de perte de données, la virtualisation, et les technologies vertes, voilà les objectifs de l’éditeur présentés lors de son Vision Managefusion. Tout cela en visant une baisse des coûts…

La Haye (Pays-Bas) – C’est lors de sa réunion annuelle que John Thompson, le p-dg de Symantec a réitéré les défis de l’entreprise. Lors de la convention Symantec Vision Managefusion regroupant la presse internationale et nombre de clients et partenaires de l’éditeur, le chef de file de l’éditeur a pu exposer sa stratégie.

Dans un contexte de crise économique, John Thompson est conscient du risque qui plane sur l’ensemble des sociétés, y compris la sienne. Il assène : « je ne vais pas vous dire que nous sommes immunisés contre cette crise, les temps sont durs économiquement parlant. Cela dit, il y a toujours un besoin de sécuriser les infrastructures et son système. Voilà pourquoi je préfère dire que nous ne sommes pas immunisés contre tout cela ». Le p-dg entend par là que la politique d’acquisition de l’éditeur va se poursuivre dans les années à venir, sans pour autant en préciser la teneur.

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>>>John Thompson, CEO Dès lors, Symantec s’appuie sur sa fusion avec Altiris, un des leaders des gestionnaires de parcs de PC, réalisée en janvier 2007 pour un coût estimé à 830 millions de dollars. Une « convergence des compétences » selon les mots de John Thompson qui conduit à un nouveau (en tout cas dans son appellation) programme de prévention de perte des données sensibles ou Data Loss Prevention (DLP). La suite du DLP de Symantec est chargée d’identifier toutes les données d’une société et de les v ider de tout malware le plus rapidement possible.

Une politique de prévention des pertes donc qui entre dans une optique de stratégie de gestion des risques de l’information. Explications de Michael Wolfe, vice-président des solutions DLP : « Les menaces sont toujours de plus en plus importantes mais nous souhaitons laisser nos clients prendre une part active dans leur protection. C’est l’information sur les menaces qui prime ou sur la manière de l’acquérir plutôt que la façon de protéger ». Un « retour client » plus important, tout comme un système de reconnaissance automatique des spams malveillants par les utilisateurs, une couleur, un goût, presque une odeur de cloud computing

Cela dit, Symantec annonce qu’il baissera le prix de ses logiciels dans les mois à venir, sans doute pour coller au mieux à une baisse prévisible des budgets sécurité des entreprises.

Une kyrielle d’objectifs donc pour l’éditeur américain en cette fin d’année. Reste à savoir s’il pourra tenir tous les paris qu’il s’est lancé, mais à vaincre sans périls ne triomphe-t-on pas sans gloire ?