Telecom Italia reconnaît des malversations en France

La filiale du géant européen fait officiellement savoir qu’elle s’active à neutraliser des « dérives frauduleuses » ou « malversations ».

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Telecom Italia France lutte activement contre les dérives frauduleuses » L’opérateur qui commercialise dans l’Hexagone depuis octobre 2003 des services de téléphonie et d’Internet à partir du dégroupage total, a été victime de fraudes et à un tel degré d’organisation qu’il lui est devenu indispensable de se justifier et d’expliquer les mesures prises Explication: Depuis son entrée sur le marché à l’automne, avec force campagne d’affichage, l’opérateur aiguillait les clients potentiels vers un centre d’appel (numéro court: 1033) ou vers son site Web. Tout naturellement, il s’est construit un réseau de distributeurs. « Malgré une attention toute particulière portée à la déontologie des méthodes de ventes de ses distributeurs, quelques-uns de leurs vendeurs peu scrupuleux ne suivent pas les règles établies et nuisent aux consommateurs« . Des cas de malversations par des démarcheurs à domicile chargés par des distributeurs de commercialiser les offres ont été signalés. « Tous les contrats des clients permettent une traçabilité (du distributeur et du vendeur). Les consommateurs ont la possibilité de se rétracter dans les 7 jours qui suivent la signature du contrat et peuvent au-delà de cette période de réflexion résilier, par courrier, leur abonnement sans que leur soit facturé le moindre frais de résiliation.« . L’opérateur a décidé d’envoyer systématiquement à ses clients une lettre de bienvenue pour leur permettre, le cas échéant, de se rétracter avant l’activation du service. Et Telecom Italia France s’engage à dédommager, à ses frais, les dépenses occasionnées. Enfin, des actions en contentieux sont en cours.