Télégrammes : Un chatbot sécurité chez Dropbox, Le partage de fichiers selon Google, Axway rachète Syncplicity

Contrairement à une hypothétique vie sur les exoplanètes évoluant autour de Trappist-1, nos télégrammes du soir n’ont pas besoin du conditionnel.

Dropbox veut renforcer la sécurité à coup de chatbot. Dropbox a décidé de s’attaquer à la gestion des alertes de sécurité qui remontent des systèmes de détection d’incidents. Souvent, ces incidents sont provoqués par des ingénieurs ou utilisateurs du réseau qui ont lancé une commande arbitraire susceptible d’attirer l’attention des responsables en sécurité. En théorie, ces derniers devraient contacter chacune des personnes concernées. Ce qui est loin d’être systématiquement le cas. C’est pour tenter de résoudre cette problématique que Dropbox a développé Securitybot. Intégré au système de détection et d’alerte, ainsi qu’à l’instance de Slack d’entreprise, la messagerie automatisée se charge de contacter les individus à l’origine de l’alerte et d’envoyer la réponse à l’équipe de sécurité. Un précieux gain de temps en perspective. Les alertes et leurs réponses sont enregistrées et validées en deux étapes pour prévenir les tentatives d’attaques. Qui plus est, l’outil reconnaît les habitudes des utilisateurs afin d’éviter de les « déranger » trop fréquemment. Pour en faire profiter tout le monde, Dropbox a mis le projet en Open Source. Le bot pourra ainsi facilement être porté facilement sur une autre plate-forme de chat que Slack ou un autre système de surveillance, sans avoir à réécrire l’intégralité du  code.

Upspin, le partage de fichier sauce Google. Faciliter le partage de fichiers en s’appuyant sur leur nom. Tel est le nouveau projet que Google a lancé avec Upspin. Mountain View propose d’indexer le fichier à partager à partir d’un système de nommage qui ressemble à une adresse Internet commençant par une adresse e-mail suivie du dossier où se trouve le fichier puis de son nom. Soit, par exemple : « ann@example.com/dir/file ». Les utilisateurs autorisés pourront alors accéder au contenu du fichier en utilisant un des services Upspin. Et son diffuseur bénéficiera d’un ensemble de fonctions pour en gérer les droits. « Il ne s’agit pas d’un système de fichiers, précise Google, mais d’un ensemble de protocoles et d’implémentations de référence qui peuvent être utilisés pour associer des éléments comme des systèmes de fichiers et d’autres services de stockage à l’espace de nommage. » Selon l’initiateur du projet, Upspin se destine avant tout aux utilisateurs personnels, groupes et amis, même si les entreprises peuvent également en tirer parti. Il restera à vérifier que l’outil, proposé en Open Source, est effectivement accessible aux utilisateurs grand public.

Axway se renforce dans le partage de fichiers. A l’occasion de l’annonce de ses résultats annuels, l’éditeur Axway, une spin-off de Sopra, annonce le rachat en numéraire de Syncplicity, un spécialiste des solutions de synchronisation et de partage de fichiers pour les entreprises. Fondée en 2007 et située dans la Silicon Valley, Syncplicity était détenu par le fonds Skyview Capital. La société compte 25 000 clients, selon un communiqué d’Axway. Cette solution doit venir renforcer les fonctions de collaboration sécurisée sur les documents professionnels de l’offre Axway Amplify. Les détails de la transaction n’ont pas été rendus publics. En 2016, Axway a réalisé un chiffre d’affaires de 301 millions d’euros, en croissance organique de 4,4 %. C’est aux Etats-Unis que l’éditeur français réalise aujourd’hui la part la plus significative de son chiffre d’affaires (41 % du total) et l’essentiel de sa croissance (80 %). En France, seconde géographie par ordre d’importance pour l’éditeur, l’activité affiche une légère décroissance. Le résultat net d’Axway est en net progrès passant de 27,9 millions en 2015 à 31,5 millions en 2016.