Télégrammes : CADA et CNIL fusionnées, Swiftkey à la mode machine learning, FBI adopte Nutanix, l’Europe se penche sur l’IoT et les OTT

A l’heure où le Prix Nobel de la Paix est accordé aux acteurs de la transition démocratique, les télégrammes du vendredi soir assurent la transition du week-end.

  • La CADA et la CNIL vont fusionner. Selon les informations du Parisien, le gouvernement a décidé de réunir les deux autorités administratives indépendantes (AAI) pour en faire une seule en charge de la supervision des données. La Commission d’accès aux documents administratifs est la plus veille AAI en France (1978) et la Commission Nationale de l’Informatique et des Libertés est souvent sous les feux des médias, récemment en poursuivant Google sur l’extension du droit à l’oubli. Cette fusion devrait être intégrée dans la loi sur le Numérique présentée par Axelle Lemaire. Cette dernière veut instituer un « service public de la donnée ».
  • Swiftkey, un clavier à la mode machine learning. La société éditrice TouchType d’origine britannique a voulu aller encore plus loin dans la capacité de prédiction et présente à cet effet son nouveau clavier baptisé SwiftKey Neural Alpha. Il permet toujours de prédire et de corriger des mots mais peut être qualifié de clavier intelligent puisqu’il est capable de faire des suggestions de mots dans le contexte des phrases de manière beaucoup plus pertinente. La technologie sous-jacente est celle des réseaux neuronaux (deep learning), une branche de l’intelligence artificielle (IA).
  • Le FBI adopte l’hyperconvergence. Le FBI vient de signer un deal de 28 millions de dollars avec Dell sur des infrastructures tournant avec l’OS de Nutanix. Cet accord va permettre la virtualisation du poste de travail de 55 000 utilisateurs. L’agence fédérale a acheté pas moins de 600 appliances XC qui embarque des serveurs PowerEdge Gen 13, mais aussi du stockage (virtual SAN) et du réseau, le tout orchestré par le logiciel de Nutanix. Ces systèmes vont supporter vSphere, Hyper-V et Acropolis de Nutanix.
  • L’Orece se penche sur l’IoT et les OTT. L’Orece (Berec en anglais), le régulateurs européens des télécoms lance plusieurs consultations publiques dont deux concernent l’Internet des objets (IoT) et les questions liées aux OTT (Over the Top). A partir du rapport « Enabling the Internet of things », l’Orece invite les acteurs à donner leur avis sur un ensemble de problématiques liées à l’accès aux ressources techniques nécessaires aux fonctionnements des communications M2M ou encore à la question de l’itinérance mobile pour opérer ces réseaux d’objets connectés à l’échelle européenne. Sécurité, protection des données personnelles et normalisation figurent également parmi les questions. L’Orece invite également la communauté à s’exprimer sur les services de communication dit OTT (contenus, applications) afin d’établir en quelle mesure ces derniers exercent une potentielle distorsion sur le marché des télécoms.
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