Télégrammes : Dix nouveaux langages pour Microsoft Translator, Kaspersky sécurise le vote par blockchain, Facebook travaille avec Airbus

Charles Manson vient définitivement démontrer son désintérêt pour les télégrammes du soir.

Dix nouveaux langages pour Microsoft Translator. Microsoft vient d’améliorer sa solution de traduction par système neuronal (NMT pour neural machine translation) lancée un an auparavant. Rappelons que le traducteur en temps réel est notamment disponible dans Skype Translator et l’application dédiée pour terminaux mobiles. Aujourd’hui, Microsoft Translator s’enrichit de 10 nouveaux langages (l’hindi, le portugais, le norvégien, le suédois, le hollandais, le turque, le roumain, le bulgare, le tchèque et le danois). Soit 21 langages supportés aujourd’hui. Par ailleurs, tout le trafic des API pour le chinois et l’hindi est supporté par NMT, libérant les développeurs de ce poids. Les API et applications des autres langages non couverts par NMT bénéficient d’une nouvelle traduction « hybride ». NMT est par ailleurs aujourd’hui disponible comme un service sur site et non plus seulement depuis le Cloud Azure. Enfin, le système de reconnaissance vocale s’appuie désormais sur l’architecture de réseau neuronal LSTM (Long short-term memory) d’un bout à l’autre du traitement. LSTM améliore son efficacité jusqu’à 29% selon la langue traitée. Un service de traduction temps réel disponible comme module de PowerPoint (Presentation Translator), sur la plate-forme Translate.it, l’application mobile ou encore l’API Translator Speech.

Kaspersky sécurise le vote par blockchain. A l’occasion son CyberSecurity Weekend annuel, Kaspersky Lab a annoncé Polys, une solution pour sécuriser les votes en ligne en s’appuyant sur la technologie de la blockchain. Pour l’heure, le projet issu de l’incubateur d’entreprise interne à l’éditeur de sécurité reste expérimental. Il vise à garantir l’intégrité des votes à distance en rendant les résultats inaltérables et, donc, à l’abri des tentatives de manipulations des cybercriminels comme des organisateurs ou participants au vote. La solution s’appuie sur les contrats intelligents dans Ethereum (Blockchain 2.0) qui décentralise la vérification du scrutin et le décompte des voix (ce qui rend difficile leur piratage) et permet à un votant de contrôler l’enregistrement de son vote tout en facilitant la surveillance par des tiers et sans nécessiter de ressources supplémentaires. Polys ajoute enfin l’anonymat des votes par des algorithmes de chiffrement. Oeuvrant en toute transparence, Kaspesky Lab fournit le code source de Polys sur GitHub a des fins d’audit. Une plate-forme personnalisée est aujourd’hui commercialisée avec une offre freemium.

Facebook travaille avec Airbus. Facebook travaille à faire reconnaître son programme Aquila de drone communicant à l’échelle internationale. L’entreprise de Mark Zukerberg vient de signer un accord de développement dans ce sens avec Airbus. Si le prorgamme est connu pour le drone éponyme permettant de déployer un relais de communication terrestre à 20 km d’altitude dans les zones qui en sont dépourvues, l’architecture utilisée (HAPS), « comprend bien plus qu’une flotte d’aéronefs transportant des systèmes de communications, souligne Facebook. Nous pensons que la connectivité HAPS est un important catalyseur de la prochaine génération d’infrastructures large bande, permettant d’apporter la connectivité dans les régions rurales où la connectivité Internet fait défaut ou est inexistante ». Mais son application requiert la participation et la reconnaissance de l’industrie et des instances chargées d’attribuer les bandes de fréquences permettant d’assurer les communications entre le drone et la Terre mais aussi l’aile volante et les satellites au dessus. Et Facebook espère profiter du poids d’Airbus dans l’industrie pour peser dans son sens. Notamment à l’occasion de la prochaine conférence mondiale de radiocommunication de l’Union Internationale des Télécoms (UIT) en novembre 2019 où le réseau social. Pour l’heure, Facebook ne détaille pas le niveau de collaboration qu’il entreprendra avec Airbus. Mais promet de le faire au fil de l’avancée des travaux communs.