Télégrammes : Hacker le botnet Mirai, Protonmail effacé par Google, Uber et les voitures volantes, G Drive fin pour XP, Vista et Server 2003

Plus que les 6 secondes de vidéo de Vine que Twitter a décidé de fermer, les télégrammes du soir se lisent avec mesure.

Une faille dans le botnet Mirai. Des chercheurs ont trouvé une vulnérabilité qui permet de stopper les attaques DDoS provenant du botnet IoT. Selon Scott Tenaglia, expert en sécurité chez Invicea, Mirai a une faiblesse dans le code d’attaque du flux http. Concrètement, il y a dans le code un moyen de faire un débordement tampon qui enraye l’attaque par déni de service. Scott Tenaglia indique dans un blog les modalités du process et précise travailler avec d’autres chercheurs sur différentes techniques de défense contre Mirai. Pendant ce temps, le botnet IoT continue de collecter des objets connectés. Selon Arbor Networks, en fin de semaine, il comprenait un bataillon de 500 000 objets connectés enrôlés. En sachant que l’attaque contre Dyn a été perpétrée par au moins 100 000 objets.

Protonmail fâché contre Google. La messagerie ultra-sécurisée a-t-elle été blacklistée par Google pendant près d’un an. Les équipes de Protonmail en sont persuadées. Dans un blog, le service précise que pour les mots clefs « encrypted email » et « secure email », Google n’affichait aucun lien vers ProtonMail quand une recherche similaire sur Yahoo, Bing ou DuckduckGo le plaçait en première page de leurs résultats. Protonmail s’est tourné vers Google pour avoir des explications, il a émis des tickets pour alerter du problème de référencement. Devant le silence de la firme de Mountain View, Protonmail décide de communiquer sa mésaventure sur les réseaux sociaux notamment sur Twitter. Quelques jours après, Google sort de son mutisme et affirme avoir corrigé le problème. Il aura fallu attendre un an. Protonmail estime avoir été lésé sur le plan financier (une centaine de milliers de francs suisse) et sur le plan de la croissance (25% d’activité manquée pendant cette période).

Uber veut des véhicules volants d’ici 10 ans. Pour Uber, le futur des transports n’est plus au ras du bitume, mais bien dans les airs. La start-up, déjà à l’origine de l’évolution du modèle économique des taxis, envisage dans un livre blanc un service basé sur de petits avions électriques décollant et atterrissant à la verticale et permettant d’apporter une solution à la congestion du trafic automobile dans les villes. Selon ce document de 97 pages, l’aviation à la demande sera envisageable et économiquement accessible d’ici une décennie, à condition que régulateurs, villes et industriels collaborent. Et à condition que les performances des batteries connaissent des progrès importants… Uber envisage également de petits avions entièrement pilotés par intelligence artificielle, décrivant les pilotes humains comme optionnels. Rappelons que la société américaine travaille déjà sur un service de véhicules autonomes, supprimant le recours à tout conducteur sur ce qui reste aujourd’hui son activité principale : les déplacements à la demande… sur route.

Fin de partie pour Drive Desktop sous Windows XP. Google vient d’annoncer l’arrêt du support de Drive Desktop (Google Drive for Mac/PC). Cette application permet de synchroniser les sauvegardes entre les fichiers du disque dur du PC et ceux stockés dans Drive, le Cloud de stockage de Google. Un outil bien pratique donc… dont Google vient d’annoncer l’arrêt de développement des versions les plus anciennes. Ou plus précisément, les versions installées sur Windows XP, Vista et Server 2003. Ces OS ne sont en effet plus supportés par leur éditeur, Microsoft, avance Google qui ne voit donc aucun intérêt à continuer à investir de l’énergie dessus. L’entreprise de Mountain View invite donc les utilisateurs à basculer sur un OS plus récent pour continuer à utiliser Drive Desktop de manière optimale et sécurisée. Les utilisateurs récalcitrants pourront néanmoins continuer à utiliser le client de synchronisation. « Mais il ne sera plus testé et maintenu activement », prévient Google. Les utilisateurs ont jusqu’au 1er janvier 2017, date de fin définitive du support, pour méditer sur la question.