Télégrammes : Chipgate sur les iPhone 6s; John McAfee méfiant sur la Surface Pro 4; des billets d’avion bien indiscrets; Hub One rejoint la Lora Alliance.

Mieux accrochés à la ligne éditoriale que Michel Platini à la présidence de la FIFA, voici les télégrammes du soir.

  • Des iPhone 6s plus autonomes que d’autres Deux performances différentes pour le même modèle d’iPhone. C’est la mésaventure qui arrive à Apple, ou plus précisément à ses clients équipés de l’iPhone 6s. Selon MacRumor, certains modèles voient leur batterie s’épuiser plus vite que l’autre. Le problème viendrait du processeur A9 du terminal fabriqué par deux fournisseurs : Samsung et TSMC. Samsung emploie un procédé de gravure en 14 nanomètres (nm) contre 16 nm chez TSMC. Or, c’est le processeur de ce dernier qui serait moins gourmand en besoins énergétiques. Vous pouvez vérifier la nature de votre processeur avec l’application Lirum Device Info Life, notamment. Si le composant est estampillé N66MAP (pour l’iPhone 6s Plus) ou N71 MAP (6s), il s’agit de la puce TSMC. Les références N66AP (6s Plus) et N71AP (6s) revoient à celui de Samsung.
  • La Surface Pro 4 truffée de bugs selon John McAfee. Quand John McAfee ne promet pas qu’il sera le prochain président des Etats-Unis, il prédit des failles de sécurité à la pelle pour la Surface Pro 4 de Microsoft. « Je peux vous garantir que, d’ici deux ans, au moins 100 bugs majeurs auront été trouvés au sein de la Surface Pro, et chacun de ces bugs auront d’abord été découverts par des pirates qui les auront utilisés à leur avantage », a déclaré, à Forbes, John McAfee. Pour justifier ses propos, le fondateur de l’éditeur éponyme, désormais fondu dans Intel Security, et aujourd’hui à la tête de la société de sécurité Future Tense Central, rappelle simplement qu’un nouvel OS (Windows 10 dans le cas présent mais tout autant qu’iOS ou Android) est par nature toujours truffé de bugs de sécurité qui nécessitent des années pour être corrigés « quand c’est seulement possible ». Nouveau système ou pas, il reste donc indispensable de le protéger… à l’aide de logiciels antivirus. Au moins, quand il devise sécurité, John McAfee sait de quoi il parle.
  • Billets d’avion : des codes barres bien indiscrets. Les codes barres sur les billets d’avion seraient de vrais mouchards, explique Brian Krebs, expert en sécurité. Sur son blog, il précise que ce code contient beaucoup d’informations qui peuvent être utilisées par des cybercriminels. C’est un fidèle lecteur du blog nommé Cory, qui a interpellé le chercheur. A partir d’une carte d’embarquement d’un ami et d’un scan de code barre acheté dans le commerce, il a réussi à obtenir le nom, le numéro de carte de fidélité et d’autres informations personnelles, ainsi que le dossier de réservation. Il a pu ensuite avec ces éléments se connecter sur le site de la compagnie aérienne et avoir accès aux voyages passés et futurs du passager, mais également à des données plus sensibles comme le numéro de téléphone, l’adresse e-mail, les contacts d’urgence et des données de facturation. Les pirates peuvent facilement réinitialiser les comptes de fidélité des clients. Pour les mots de passe, Cory souligne qu’il suffit en général d’un petit tour sur les réseaux sociaux (Facebook ou Instagram) pour trouver les réponses aux questions de sécurité posées en cas d’oubli de mots de passe.
  • Hub One rallie la Lora Alliance. Un de plus ! L’opérateur et fournisseur de services de communication de bout en bout Hub One vient d’annoncer son adhésion à la Lora Alliance, le consortium d’industriels, d’opérateurs et de fabricants de composants qui travaillent à la diffusion de la technologie Lora destinée à alimenter les réseaux dédiés aux objets connectés. Lesquels se compteront en dizaines de milliards à l’horizon de la prochaine décennie. Toujours plus sollicité (Bouygues Telecom, Orange, Sagemcom ou encore Archos), le protocole Lora tend à s’inscrire comme un standard de l’Internet des objets (IoT). « En adhérant à la Lora Alliance, Hub One entend relever les défis inhérents à l’Internet des Objets en milieu professionnel, valider la promesse technologique du Lora et l‘intérêt de modèles économiques renouvelés », justifie Soline Olszanski, directrice Stratégie et Innovation chez Hub One.
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