Top500 : le plus puissant des supercalculateurs est chinois

Nvidia booste la puissance des supercalculateurs par trois

La Chine prend la tête du Top500 des ordinateurs les plus rapides de la planète. En Europe, la France perd du terrain. L’Allemagne remonte toutefois le niveau.

La recherche actuelle s’appuie en grande partie sur la simulation et le calcul. À ce titre, les supercalculateurs sont devenus un élément indispensable de la science.

Les Américains, leaders en termes de puissance de calcul installée, l’ont bien compris. La Chine aussi, puisqu’elle prend la tête du Top500 des machines les plus véloces de la planète avec son Tianhe-2, crédité d’une puissance brute de 54,9 pétaflops, pour une puissance utilisable de 33,8 pétaflops.

C’est presque le double de ce que peut réaliser le Titan, un cluster américain relégué en seconde place avec 17,6 pétaflops de puissance utile.

Notez que le Tianhe-2 est une superbe vitrine technologique… pour Intel. Ce cluster utilise en effet des puces Xeon, mais également des accélérateurs Xeon Phi. Un premier succès d’importance pour cette nouvelle offre.

La France en recul

Les Américains alignent 5 machines dans le top 10 du classement. Ils sont suivis par la Chine (2), l’Allemagne (2) et le Japon (1). La France n’apparait qu’en onzième place, avec le nouveau supercalculateur de Total.

Ceci est la fois une bonne et une mauvaise nouvelle. Bonne, car le Pangea de Total s’affiche comme le cluster privé le plus rapide de la planète avec ses 2,1 pétaflops de puissance utilisable – 2,3 pétaflops bruts (voir « Total s’offre un supercalculateur de 2,3 pétaflops »). Mauvaise, car la France ne dispose que de deux supercalculateurs pétaflopiques académiques, sur les 26 recensés dans le monde.

Difficile de ne pas y voir une conséquence directe des coupes budgétaires. Une stratégie qui ralentira immanquablement la recherche, et donc l’innovation.

Crédit photo : © Vasilius – Fotolia.com


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